Il y a environ 50 millions de Français de plus de 24 ans, actifs, retraités ou chômeurs. 90% d’entre eux, soit 45 millions, sont opposés à la réforme Macron.
Supposons que seulement 10% d’entre eux, soit 4,5 millions, soient prêts à verser en moyenne 30 € pour soutenir financièrement quelques milliers de grévistes. Montant de la collecte : 135 millions d’euros.
Avec 135 millions d’euros, combien de grévistes peut-on soutenir pendant 15 jours, sur la base d’un salaire mensuel moyen de 4 000 € ? Résultat : 67 000 grévistes.
Conclusion : 67 000 grévistes soutenus financièrement par un versement de 30 € de 4,5 millions de Français suffiraient pour que Macron batte en retraite en moins de 2 semaines de paralysie de 3 ou 4 grands secteurs vitaux pour l’économie.
On peut raisonnablement espérer que les organisations syndicales, les associations, les partis et les municipalités qui parviennent, ensemble, à faire défiler 2 millions de personnes à chaque grande journée de manifestation seront capables, si elles le décident, de s’organiser pour :
1 – collecter ces 135 millions d’euros, via leurs structures, via les réseaux sociaux et lors des manifestations
2 - déterminer, dans quels secteurs stratégiques (raffineries, énergie, ports, transports, …) faire partir en grève reconductible 67 000 de leurs adhérents et sympathisants
Certes cela n’a pas été fait en 2010 pour empêcher la réforme Sarkozy des retraites. Ni en 2016 pour contraindre Hollande de retirer sa loi travail. Alors que 70% des Français étaient opposés à ces réformes. Résultat : des millions de grévistes ont perdu une partie de leur salaire, sans faire reculer d’un iota ni Sarkozy ni Hollande !
En mars 2023, tirons les enseignements des échecs passés. La clé de la réussite c’est l’implication des municipalités de gauche, avec les organisations syndicales et les associations, dans l’organisation des collectes en soutien aux grèves reconductibles.
Explications complémentaires importantes sur « Si les fédérations syndicales n’appellent pas à la solidarité financière avec les grévistes dès le début des mobilisations, ça se terminera comme en 2010 et 2016 »
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