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Accueil du site > Actualités > Economie > Economie : pour faire le point...

Economie : pour faire le point...

Nous sommes tellement ethnocentrés que même nos réflexions s’en trouvent faussées. A force de se contempler le nombril, ce sont nos cerveaux qui s’embrouillent. La nature de la Crise l’illustre parfaitement. Contrairement aux affirmations communément répandues d’ici de là, de Droite comme de Gauche, la crise qui frappe nos économies n’est pas mondiale. S’il suffisait d’un critère de gestion pour s’en convaincre, il faudrait retenir le taux de croissance mondial qui continue de croitre. La croissance mondiale est tirée par les pays du Sud et la Chine. La crise dont nos journaux parlent touche donc uniquement les pays occidentaux, les Etats-Unis et le Japon. Il ne s’agit donc pas d’une crise mondiale mais de la crise d’un modèle aujourd’hui à bout de souffle : le capitalisme occidental.

L’Occident a fait basculer le rapport Salaires/Profit depuis 30 ans en faveur des profits. Deux phénomènes ont convergé :

  • Pour compenser la baisse de Pouvoir d’Achat ou de salaires de la plus grande masse des particuliers, ceux-ci ont été autorisés à emprunter d’où l’engouement des prêts à la consommation et l’augmentation des situations de surendettement,
  • Les plus aisés ont vu leurs revenus salariaux remplacés par les gains des plus values au travers des stocks options. 

Dans la phase actuelle, nous sommes rattrapés par la Dette ou plutôt par les dettes. Nous vivons dans un système économique de dettes. Dans un premier temps, on a assisté au transfert de la dette privée vers la dette publique pour sauver le système bancaire. La dette publique a explosé. Le citoyen paie les errements des banquiers. Ce que l’on évoque peu quand on parle de dette, c’est qu’il en va des Etats comme pour les ménages. Les dettes ont une maturité. Quand un pays s’endette, c’est une idée couramment admise, il ne rembourse jamais. C’est une erreur. Les Etats comme les ménages doivent rembourser et justement, les échéances tombent précisément en 2010. Et encore plus précisément, c’est à l’automne 2010 que les principaux états européens vont devoir rembourser ce que l’on nomme le principal c’est à dire le montant emprunté et non encore remboursé. C’est sur celui-ci que sont calculés les intérêts. Cette échéance pour la France se produit tous les 7 à 9 ans.

Quand le principal à rembourser est d’un montant trop important, on connait une crise de liquidités. C’est ce qu’il s’est produit dans le courant de l’année 2009. Conjugué aux problèmes des subprimes, aux faibles capacités en fonds propres des banques mondiales, l’ampleur de la crise a été telle que pour éviter un effondrement général, les Etats ont recapitalisé le secteur bancaire avec un argent prêté par ce même secteur bancaire. Bref, avec un argent qu’ils n’avaient pas, un argent qui n’existait même pas, juste des chiffres jetés sur une feuille. Les banques ont reçu un argent qui venait d’elles. C’est à présent aux Etats à se recapitaliser.

Dans l’histoire de ce pays, la dette publique a baissé à 3 reprises : de 0.5 % sous Fabius, de 0.5 % sous Jospin qui a vendu les meubles c’est-à-dire qu’il a privatisé des pans entiers du secteur public et sous Breton de 2.5% du PIB qui a terminé ce qu’avait engagé Jospin.  

De 1996 à 2008, les dépenses de l’Etat ont progressé de 35 %, celles de la Sécurité Sociale de 61% et celles des collectivités territoriales de 78%. La seule charge des intérêts est passée de 39 milliards d’euros en 2006 à 45 milliards en 2008 et autant en 2010. On peut observer que cette charge a relativement peu augmenté. Cela est uniquement imputable à la baisse des taux d’intérêts.

Mais la situation d’aujourd’hui a changé. En effet, il n’est désormais plus possible au gouvernement d’adresser à la Commission Européenne un programme budgétaire qualifié de « stabilité et de croissance » sans aucune intention de le respecter. Les fameux critères de gestion du traité de Maastricht doivent aujourd’hui être respectés chaque année. Il y en va de la pérennité de l’Euro.

Les engagements de stabilité pris par le gouvernement Sarkozy implique qu’il faille trouver 100 milliards dans les budgets de l’Etat, de la Sécurité Sociale et des Collectivités Territoriales en 3 ans d’ici à 2014. Cet engagement est minimum et engage toute majorité gouvernementale élue en 2012.

D’autre part, la plupart des banques continue à abriter des situations financières pourries. Malgré l’écran de fumée des stress tests. En effet, pour évaluer le bilan des banques, le ratio de capitaux propres « Tiers one » a été préconisé. Ce ratio est largement discrédité puisqu’il inclut toute sorte « d’actifs hybrides et d’instruments sans prise de participation ». Par exemple, les banques ont intégré à leurs capitaux propres les provisions sur créances douteuses effectuées depuis deux ans, alors que ces actifs sont toujours toxiques.

D’autre part, « les banques n’ont pas été exposées à une éventuelle faillite souveraine ». Seuls les portefeuilles d’actifs valorisés au prix du marché ont été testés. Or les obligations d’Etats détenues par les banques sont classées dans la section « banking books », une catégorie qui ne comptabilise les pertes qu’en cas de défaillance souveraine. C’est par ce petit tour de passe-passe que même les banques grecques, sauf une, ont passé le test avec brio.

En termes de truanderie, notre gouvernement pourtant bien rompu a encore beaucoup à apprendre auprès des banques.

Pour trouver ces 100 milliards et sauver l’Europe libérale, le gouvernement Sarkozy compte sur :

- D’abord la croissance. A un taux annuel de 2.5%, les recettes fiscales dégagées équivalent à 40 milliards d’euros. Reste à trouver les 60 milliards manquants. Pour rappel, le taux de croissance 2009 a été de – 2.25%, la prévision 2010 est de 0.75 tandis que Fillon claironne à 1.4%. Bref, ça n’arrange pas vraiment la situation. A ce taux, il faut trouver 90 milliards !!!

- Puis les économies. Le projet de budget ou de loi de finance de 2010 va être saignant. Retraites, déremboursement, suppression de postes et de programmes, suppression de la taxe professionnelle, coupes sévères dans tous les budgets, bref, le grand catalogue des mesures de rigueur et d’austérité. C’est l’économie moderne ou Chavez…

- L’investissement serait l’objet du fameux grand emprunt. Son montant a été fixé à 35 milliards d’euros, dont 22 milliards seront levés sur les marchés et 13 milliards financés par les fonds d’aide remboursés par les banques. 5 domaines prioritaires ont été arrêtés :

  • La plus grande part du gâteau ira à l’enseignement supérieur et à la recherche, « clé de notre compétitivité future », qui recevront respectivement 11 et 8 milliards d’euros,
  • Une dizaine de campus « d’excellence » recevront un financement exceptionnel (8 milliards),
  • Près de 1,3 milliard d’euros devrait servir à accélérer le plan Campus,
  • 1 milliard sera alloué à la mise en place d’un campus centré sur les hautes technologies à Saclay, en région parisienne, et regroupant les grandes écoles d’ingénieur parisiennes et les universités scientifiques,
  • L’apprentissage recevrait pour sa part 500 millions d’euros,
  • La recherche, 3,5 milliards seront alloués aux sociétés de valorisation, « interfaces entre les grands industriels et la recherche ». Les secteurs de la biotechnologie et de la santé recevront 2,5 milliards.
  • Cinq centres hospitaliers universitaires, dans un premier temps, recevront 850 millions d’euros. Un appel d’offre sera lancé dans les prochains mois.
  • L’industrie et les PME recevraient 6,5 milliards d’euros. L’automobile, l’aéronautique, le ferroviaire et l’industrie navale seront les principaux bénéficiaires de cette enveloppe,
  • 1 milliard d’euros « sera réservé aux conclusions des Etats généraux »,
  • 5 milliards d’euros seront alloués aux énergies renouvelables. Il s’agira de financer notamment le développement du réacteur nucléaire de 4e génération (1 milliard) et des énergies alternatives (2,5 milliards) via l’Ademe.
  • 4,5 milliards d’euros seront dégagés à l’économie numérique, notamment pour la couverture du territoire en haut débit
  • 750 millions d’euros seront alloués à la numérisation du patrimoine culturel national (musées, bibliothèques…).

Le grand emprunt ne servira pas à financer les dépenses de fonctionnement, a assuré Sarkozy. Les fonds mobilisés seront « clairement distincts du budget de l’Etat », a-t-il précisé. Et ils seront sous haute surveillance. René Ricol sera nommé commissaire général à l’Investissement, sous l’autorité du premier ministre. Un comité de surveillance sera aussi mis en place, présidé par Alain Juppé et Michel Rocard.

Pour emprunter les Etats doivent désormais se tourner vers les marchés financiers à défaut d’une vraie banque centrale et surtout d’avoir renoncé à l’émission de monnaie pour cause de risques inflationnistes. La France d’ici 2013/2014 va devenir le premier pays émetteur de dettes en euros du monde. L’émission de dettes dans la zone Euro va passer de 1000 à 2000 milliards d’euros.

La monnaie commune et les dispositifs prévus au traité de Maastricht sont menacés. L’épargne intérieure ne sera suffisante à financer la dette. Le Fonds de Stabilité existe mais n’est pas financé. Sans chambre de compensation multilatérale les taux d’intérêts augmenteront parce qu’à présent les Etats sont en concurrence avec les entreprises dans la course aux liquidités qui se raréfient.

Il aurait été possible de faire autrement c’est-à-dire de faire supporter le poids de cette politique sur d’autres mécanismes ou d’autres personnes que les plus démunies de notre pays. Les options passent par :

  • Le déficit des régimes de retraite s’élève à 13 milliards d’euros soit à peine 10% du déficit public qui se monte à 140 milliards. Avec l’ensemble des mesures prises par le gouvernement Sarkozy, les régimes ne sont pas financés et la France sera de nouveau endettée à hauteur de 60% dès 2030. La solution passe évidemment par des recettes nouvelles et donc des impôts nouveaux (Fin du bouclier fiscal, fin de la défiscalisation des heures supplémentaires, fin du dispositif Juppé, etc).
  • Sauver le système bancaire aurait passé par donner du vrai argent soit par le biais des fonds propres et donc des actionnaires soit par l’Etat qui en apportant l’argent devenait propriétaire (nationalisation de fait) en prenant le soin de séparer les activités de collecte des activités spéculatives. Les banques dans leur fonctionnement actuel ne sont pas réformables. Les banques ont des automates informatiques basés dans des paradis fiscaux qui achètent des titres de manière automatique suivant un algorithme mathématique dès qu’une agence quelconque de cette banque reçoit un ordre de vente ou d’achat d’un de ses clients. L’ordre du client va avoir un impact sur le cours en question. On assiste donc à un délit d’initié légal planétaire. La banque gagne ainsi des milliards en fonds propres sans acte de production ou de services. Sans capacité de régulation, de contrôle et de sanction, il est illusoire de penser que ce mécano infernal va s’arrêter. 
  • Une émission de bons du Trésor Européen dévolue à l’investissement.
  • Relancer une politique de croissance maitrisée par un emprunt qui corresponde à la réalisation d’équipements publics, d’infrastructures, d’usines, de recherches et d’éducation là où la Droite ne propose que de travailler plus pour augmenter la productivité sans bien entendu en partager les bénéfices. La productivité a augmenté de manière extraordinaire ces 30 dernières années. Ces gains ont été partagés entre les investisseurs et les dirigeants d’entreprises. Ce sont donc des fortunes déjà constitués qui ont reçu de l’argent supplémentaire. Pour retrouver cet argent, les Etats devront payer des intérêts par le biais d’emprunt.
  • Mettre en place de vrais critères de gestion et d’évaluation. Par exemple, si l’on compare en % l’endettement avec les revenus fiscaux, la France n’est pas endettée à hauteur de 80% mais de 560 %. Il faut comparer la dette avec les recettes fiscales et pas avec le PIB. Les recettes fiscales représentent seules les vraies capacités de remboursement dont disposent l’Etat. 

L’effondrement du système financier et des économies est à moyen terme plus qu’un risque. Dans la phase actuelle, l’utilisation des Etats et leur fiscalité demeure le seul moyen de rétablissement pour un capitalisme en pleine crise structurelle. Si l’on ne veut pas trop peser sur la croissance, l’objectif de réduction des déficits publics ne peut être dissocié d’un projet concret de réforme fiscale. Un autre choix politique pourrait ainsi consister à moins réduire la dépense publique mais à augmenter davantage les prélèvements obligatoires, notamment ceux qui affectent le moins la croissance. Il s’agira d’un prochain sujet de contribution.


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59 réactions à cet article    


  • W.Best fonzibrain 6 août 2010 12:20

    Quarante chiffres déconcertants révèlent la vérité horrifiante de l’économie zunienneaoût 4, 2010 par fonzibrain

    La plupart des Zuniens semblent toujours errer dans l’illusion que la « récession » va bientôt passer et que les choses vont revenir à la normale très bientôt. Ça ne colle hélas pas à la réalité. Ce à quoi nous assistons aujourd’hui, ce sont les premières phases de l’écroulement complet et total du système économique zunien. Les gouvernements fédéral et des États, les administrations locales, les entreprises et les consommateurs, ont entassé collectivement une dette qui équivaut à environ 360 pour cent du PIB. À aucun moment de la Grande Dépression (ou à une autre époque de l’histoire) nous n’avons approché pareil chiffre. Nous avons accumulé la plus haute montagne de dette que le monde ait jamais vu et, maintenant, la bulle d’endettement gigantesque est en train d’éclater. Au moment où le château de cartes en viendra à s’effondrer, les affres économiques vont devenir quasi inimaginables.

    Les choses sont déjà vraiment, vraiment, vraiment mauvaises ici–bas. Le chômage est abominablement élevé. Les saisies de maisons et les faillites personnelles continuent d’établir de nouveaux records inouïs. Les entreprises sont en train de fermer à un rythme effarant, plus de 40 millions de Zuniens sont aux bons alimentaires, et le gouvernement continue à accumuler des dettes à une vitesse effroyable.

    Il n’y a aucun moyen d’édulcorer cela.

    L’économie s’effondre.

    Ci–dessous, 40 chiffres incroyables exposent la vérité sur l’effondrement de l’économie zunienne…
    [Ndt : ça ne ressemble pas vraiment à un effondrement mais plutôt à une transition lente et inexorable vers une économie tiers-mondiste. L’endettement étant hors de contrôle avec une population de plus en plus pauvre, augmenter les impôts de la classe moyenne ne pourra plus jamais équilibrer les dépenses. Le seul problème pour les pays satellites, comme la France par exemple, c’est que ceux qui sont censés piloter notre économie ne font qu’attendre la fameuse relance zunienne dans l’espoir que nos exportations en bénéficieront.]

    1 – Selon un nouveau sondage choquant, 28% des foyers zuniens ont au moins un membre en recherche d’emploi à temps plein.

    2 – Un récent sondage de Pew Research a révélé que, depuis le début de la récession, 55 pour cent de la population active a connu soit le chômage, une diminution de salaire, une réduction des heures, soit un passage involontaire au temps partiel.

    3 – 9,2 millions de Zuniens sans emploi ne touchent pas l’assurance–chômage.

    4 – Le temps moyen nécessaire pour trouver un emploi a augmenté au niveau record de 35,2 semaines.

    5 – Selon une analyse, la Zunie a perdu 10,5 millions d’emplois depuis 2007.

    6 – L’excédent commercial chinois (en grande partie avec la Zunie) a grimpé de 140 pour cent en juin par rapport à un an plus tôt.

    7 – Ce que le travailleur zunien doit maintenant affronter : en Chine un travailleur dans l’industrie du vêtement gagne environ 86 centimes de l’heure et au Cambodge le même travailleur gagne environ 22 centimes de l’heure.

    8 – Selon un sondage effectué en 2009, 61 pour cent des Zuniens vivent « toujours ou en général » au jour le jour. Ça a augmenté considérablement, passant de 43 pour cent en 2007 à 49 pour cent en 2008.

    9 – Selon un sondage récent, effectué par Bloomberg, 71% des Zuniens disent ressentir toujours que l’économie est en récession.

    10 – Tout nouveau record sans précédent : les banques ont saisi 269.962 maisons au cours du deuxième trimestre 2010.
    [Ndt : il paraît même que, n’arrivant pas à vendre les maisons saisies, les banques en transforment beaucoup en petit bois. L’effet des saisies est de saturer le marché de l’immobilier et donc de faire chuter les prix, et cela sans rembourser les investisseurs et en mettant à la rue des familles entières. L’appauvrissement est ainsi total.]

    11 – Les banques ont saisi en moyenne 4.000 propriétés par mois en Floride du Sud dans le premier semestre 2010, une hausse de 83 pour cent par rapport au premier semestre 2009.

    12 – Selon RealtyTrac, un total de 1,65 million de propriétés ont reçu un avis (filing) de saisie au premier semestre 2010.

    13 – La Mortgage Bankers Association a récemment annoncé que la demande de prêts pour acheter des maisons est tombée au niveau bas d’il y a 13 ans.

    14 – À peine cinq pour cent des ménages du haut de l’échelle ont eu un supplément de revenus suffisant pour égaler la hausse du coût du logement depuis 1975.

    15 – 1,41 millions de Zuniens ont fait une déclaration de faillite personnelle en 2009 – une augmentation de 32 pour cent par rapport à 2008 .

    16 – En 1950, chaque prestation de retraité de la sécurité sociale était payée par 16 travailleurs. Aujourd’hui, chaque prestation de retraité de la sécurité sociale est payée par environ 3,3 travailleurs. En 2025, il est prévu qu’il y aura environ deux travailleurs pour chaque retraité.

    17 – Selon un nouveau sondage, six travailleurs sur dix pensent que la sécurité sociale ne pourra pas leur verser d’indemnité quand ils arrêteront de travailler.

    18 – 43 pour cent des Zuniens ont épargné moins de 10.000 dollars pour leur retraite.

    19 – Selon un sondage, 36 pour cent des Zuniens disent ne rien cotiser pour l’épargne–retraite.

    20 – Selon un sondage récent, 24% des travailleurs disent avoir différé l’âge prévu de leur retraite dans l’année écoulée.

    21 – L’Indice de confiance des consommateurs du Conference Board a fortement baissé jusqu’à 52,9 en juin. La plupart des économistes s’attendaient à ce que ce chiffre soit autour de 62.

    22 – Pour le deuxième mois consécutif, la vente au détail a chuté en juin.

    23 – Les offres d’emploi et le taux des baux dans les centres commerciaux ont continué de s’aggraver au cours du deuxième trimestre 2010.

    24 – Le crédit à la consommation s’est contracté pendant 15 des 16 derniers mois.

    25 – Pendant le premier trimestre 2010, le nombre total de prêts avec au moins trois mois d’arriérés a augmenté pour le 16e trimestre consécutif.

    26 – Les choses sont maintenant si mauvaises en Californie que, dans la région autour de la capitale de l’État, Sacramento, désormais une entreprise privée sur six est fermée.

    27 – L’État de l’Illinois se classe désormais au huitième rang mondial des éventuelles défaillances d’obligataires. L’État de Californie est neuvième.

    28 – Plus de 25 pour cent des Zuniens ont maintenant une cote de crédit sous 599, ce qui signifie qu’ils représentent un très mauvais risque de crédit.

    29 – Vendredi, les autorités de réglementation ont fermé trois banques en Floride, deux en Caroline du Sud et une dans le Michigan. Cela porte à 96 le nombre de banques zuniennes fermées jusqu’ici en 2010.

    30 – Les fonds de l’assurance–dépôts de la FDIC sont à présent négatifs de 20,7 milliards de dollars, ce qui représente un léger mieux depuis fin 2009.

    31 – Le déficit budgétaire du gouvernement fédéral a dépassé mille milliards de dollars avec trois mois restant toujours à couvrir dans l’année budgétaire en cours.

    32 – Selon un rapport du ministère des Finances pour le Congrès, la dette nationale zunienne sera supérieure 13.600 milliards de dollars cette année et il est estimée qu’elle montera jusqu’à 19.600 milliards d’ici 2015.

    33 – Le M3 de la masse monétaire a plongé au taux annuel de 9,6 pour cent au cours du premier trimestre 2010.

    34 – Selon un nouveau sondage des Zuniens entre 44 et 75 ans, 61% d’entre eux ont déclaré qu’être à court d’argent est leur plus grande crainte. Les 39% restants pensent que la mort est plus effrayante.

    35 – Une étude a révélé que, dès 2007, 80 pour cent des ménages du bas de l’échelle détenaient environ 7% des actifs financiers liquides.

    36 – Les 40 pour cent de tous les bénéficiaires de revenus du bas de l’échelle possèdent désormais collectivement moins de un pour cent des richesses de la nation.

    37 – Le nombre de Zuniens ayant un revenu inférieur au seuil de pauvreté officiel a augmenté d’environ 15% entre 2000 et 2006, et, en 2008, plus de 30 millions de travailleurs gagnaient moins de 10 dollars de l’heure.

    38 – Selon une étude récente, environ 21 pour cent de la totalité des enfants vivent en–dessous du seuil de pauvreté en 2010 – le taux le plus haut sur 20 ans.

    39 – Pour la première fois dans l’histoire, plus de 40 millions de Zuniens sont aux bons alimentaires, et le ministère de l’Agriculture prévoit que le nombre passera à 43 millions en 2011.

    40 – Un nouveau sondage téléphonique à l’échelle nationale de Rasmussen Reports a découvert qu’à peine 23% des électeurs pensent que le gouvernement fédéral bénéficie aujourd’hui de l’assentiment des administrés.
    http://www.activistpost.com/2010/07/40-bizarre-statistics-that-reveal.html Traduction copyleft de Pétrus Lombard

    alterinfo

    Hey bey, 40 bonnes raisons de faire pousser sa nourriture (LA PERMACULTURE – UN INTÉRÊT ÉCONOMIQUE, merci vladi), pour s’armer et pour agir, parceque vous devez agir. Pourquoi me direz vous, en fait vous n’avez pas le choix, si vous croyez avoir le choix c’est que vous etes manipulés. Nous ne pouvons pas rester inactif quand on voit ce qui se passe et ce vers quoi on tend. Une guerre se prépare, la ruine de tout un chacun approche, les coupables se pavoisent, se croyant invincibles. En étant spectateurs nous sommes les collaborateurs d’un système qui massacre des gens toute la journée, qui empoisonne à tour de bras, empèche l’accès aux énergies libre et à la médecine non chimique , nos dirigeants sont des psychopathes qui se foutent de nous, ils nous méprisent même, nous devons alors leur rendre ce mépris.

    http://fonzibrain.wordpress.com/


    • paul mohad dhib 6 août 2010 17:01

      Salut Fonzibrain, bon boulot et surtout bonne conclusion..a bien lire
      salutations...
      your name does it mean : fonzi-brain like the « brain of fonzi » from « happy days » serial..
      salutations.


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 6 août 2010 13:21

      Bonjour,

      " les États ont recapitalisé le secteur bancaire avec un argent prêté par ce même secteur bancaire. Bref, avec un argent qu’ils n’avaient pas, un argent qui n’existait même pas, juste des chiffres jetés sur une feuille. « 

      Génial ! Je prête un argent que je n’ai pas, je vis allègrement sur les intérêts payés par les emprunteurs, j’augmente les taux comme je veux en lançant de fausses rumeurs développées par les agences de notation complètement bidon ( http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/cannibalisme-entre-agences-de-79403#forum2640306 ) ceci permet que perdure dans le temps ce contrat en papier et vogue la galère. A la fin de ce processus huilé, je découvre que je suis locataire de ma propre propriété que je loue à mon banquier à qui appartient tout le centre ville...Génial !

       » La solution passe évidemment par des recettes nouvelles et donc des impôts nouveaux (Fin du bouclier fiscal, fin de la défiscalisation des heures supplémentaires, fin du dispositif Juppé, etc). " la solution passe par la fin du pouvoir exorbitant que donne le peuple aux gouvernants qui n’en font qu’à leur tête en prenant parti ainsi pour ceux qui tiennent les rennes de la bourse.

      La fin de ce processus passe par la démocratie numérique à laquelle sont raccordés désormais plus de la moitié des français, et qui assure par une participation citoyenne, le suivi en temps réel de chaque décision politique avec sanction immédiate en cas de tromperie. Déjà 50 % en ont conscience : http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/votez-pour-l-ineluctable-vote-69391

      La fin du processus passe par la fin des grosses bêtises cautionnées par nos politiques inconscients.


      • manusan 6 août 2010 15:48

        Génial ! Je prête un argent que je n’ai pas ...

        voilà un point qu’il est très important de souligner. Concernant la création monétaire, je reprendrait l’expression de John Kenneth Galbraith : « Le procédé par lequel la monnaie est créée est tellement simple que l’esprit en est dégoûté ».

        explication courte en vidéo : http://jcbonsai.free.fr/cc/CH7.html

        Je vous recommande toute la série c’est instructif.


      • steban steban 7 août 2010 13:16

        La démocratie numérique comme solution, la plus grande blague du siècle.
        On critique nos dirigeants mais il faudrait se rendre compte que la bêtise est autant présente dans le peuple... Que peut bien donner le vote d’une masse de connerie ?

        Ce n’est pas la politique qui veut qu’on pollue, consomme à outrance, se gargarise dans la superficialité et une satisfaction maladive ...


      • paul mohad dhib 6 août 2010 16:29

        pour avoir plus que physiquement possible, il faut deux choses, la violence et l’argent ,qui est lui aussi une forme de violence...otez pour le raisonnement et pour la comprehension , la violence et l’argent , il est alors ABSOLUMENT impossible d’avoir plus,sauf de le faire soi même, sur son travail personnel, ce qui est bien sur logique et raisonnable....
        un monde violent et accepté par une immense majorité , et cette immense majorité ,qui a quand même une vie étonnamment dénuée de sens et de beauté, sent que , la mort approchant, et bien que cette vie est totalement stupide..mais la encore la peur qui est issue de la pulsion de vie et nous fait péter un câble ,va empêcher jusqu’au bout d’être.....vivant..
        une vie d’humiliation.passée a engraisser volontairement ou pas ,une catégorie particulière ,celle qui veut votre bien ou votre capacité de travail pour construire son château de 32 pièces...et ne rien faire, sauf de parler de travail,
        le vrai travail, quiconque n’a pas produit sa nourriture ne sait pas ce que c’est de travailler....disait quelqu’un, en fait c’est moi, mais l’humain aime bien les références ,ca fait plus chic !
        c’est la faute a la propagande, la faute a TF1 , la faute aux medias, la faute aux journalistes aux ordres, au système , a la religion, aux usa, aux banques , aux russes , a la droite, a la gauche, et a sarkozy..etc etc....
        dans le long parcours d’une vie passée a fuir la vraie vie, il ne sera jamais question de remise en cause de soi même, jamais...est ce utile d’aller plus loin ?


        • PhilVite PhilVite 6 août 2010 22:40

          Bonjour Paul,
          Au fil de vos interventions, vos mots, que je trouvaient étrangement étranges (!) au début, commencent à me parler. Le recul que vous semblez avoir pris vous donne un angle d’approche très intéressant.
          La chose qui m’étonne à présent, c’est votre soucis de partager votre vision des choses. Comment ce fait-il que vous n’ayez pas la tentation du retrait du monde ? Pensez-vous vraiment que nous ayons encore la moindre chance de changer quelques choses à cette machine à broyer de l’humain qu’est devenue notre société occidentale ?


        • paul mohad dhib 7 août 2010 00:17

          philvite, justement je file et vite, bien vu ce message dont le contenu m’interesse bien sur et si je peux j’y reviens demain ou on se retrouve sur autre chose
          amicalement


        • paul mohad dhib 7 août 2010 10:11

          Salut philvite , je reprends un peu ton mot ce matin...
          tu parles de recul , ca c’est tres juste...au début on a le nez dans la non compréhension quasi globale de ce qui se passe , en soi et dans le monde ...
          ce sujet est le sujet de toute une vie, il devrait l’ être..
          je vois que l’on fonctionne sur une partie du cerveau en automatique , cette partie nommée ego, un ego toujours binaire : il prends ou il rejette...la prédominance quasi a 100% de cette partie, donne ce monde,nos sociétés sont issues de ce cerveau, auquel on ne s’intéresse pas, et je ne parle pas de la psychanalyse, une vaste blague ..qui rajoute encore de la complexité, car elle utilise le même cerveau qui est le créateur de nos problèmes et qui de plus ne sait pas les solutionner, sauf....dans les domaines techniques, comme de savoir faire du feu a cloner un humain pour en faire un guerrier entièrement manipulable...ou faire du vent....nucléaire...pour moi, bien que dans l’horreur faire une échelle est vraiment de tres mauvais goût, pour moi, Hiroshima et nagazaki sonne le glas de cet humain que nous sommes, nous sommes mauvais globalement...c’est tres clair et a peine caricatural...
          si on reste sur ce point , la question qui vient est : oui mais que faire ?
          ca c’est une question de quelqu’un qui ne sait pas , et la déjà commence la connaissance de soi , il suffit de voir que : je ne sais pas....
          cet ego que je mentionne , ne sait pas rester dans l’incertitude, il lui faut une réponse et le mensonge ne le gêne pas , cet ego ne vit pas dans le monde reel , mais dans celui de ce que lui veut ,
           poussé a l’extrême cela donne : je veux la richesse de ton sous-sol.....tout part du cerveau et a titre personnel, a chaque fois que dans ta vie, il y a malaise, désespoir, peurs , envie de ..etc etc ,tout vient de cette partie du cerveau , il y a une origine première, une cause première qui va alors donner son goût a absolument tout ce que l’on fait .et ce goût est peut etre uniquement  : survivre a tout prix, certains appellent cela l’instinct de survie, cet instinct qui nous fait commettre des millions d’assassinats légalisés dans des guerres, etc etc..
          se sachant mauvais , ne se contrôlant pas, notre monde utilise alors les quelques rares individus déjantés , qui je pense dans une bonne société n’existeraient pas , ou si rarement..utilise donc les rares déjantés pour montrer ceux-ci aux humains endormis et cernes par leur peur ,s’achetant ainsi a vil prix une moralité qu’ils n’ont absolument pas..

          donc commencer par : je ne sais pas, c’est déjà connaître un peu de soi , de suite tu peux comprendre que cet ego veut absolument une reponse ,n’importe laquelle..et c’est la que commence vraiment cette inquisition personnelle pour comprendre, tu dois trouver en toi un moyen de rester sans savoir...ceci ne peut se faire que en trouvant le moyen de ne plus se croire soi même, douter est alors nécessaire...
          alors le futur du monde tu demandes...et bien si la peur étrangle tout ,ce qui est le cas, si on ne sait rien de la peur ce qui est le cas , il n’est pas possible d’aller au delà de ce mal , il y a certes pas mal de gens plutot sympa , mais c’est loin d’être suffisant...on le voit bien...
          se connaître amène au refus total de l’autorité y compris celle de son ego , ...ca va loin..
          ca pose la question d’une autre capacité humaine endormie , je n’imagine pas car je l’ai vécu ,et commence grâce a ce voyage intérieur a en voir plus pour moi même
          ,elle a la capacité a résoudre les problèmes, la vison de ce qui est vrai a sa propre énergie, elle n’est plus celle de l’ego qui veut , tout ceci fait disparaître la souffrance crée par les problèmes non résolus, et un humain qui ne souffre pas ,devient sans le vouloir,amical, coopératif , beau........et lorsqu’un problème survient, il sait alors quelle attitude avoir pour resoudre le dit problème....l’ego lui va résoudre, et encore ,des problemes techniques, l’autre cerveau lui , celui qui n’a pas besoin de certitudes sait oeuvrer pour le reste...
          l’ego est un programme d’analyse de mise au point de moyens pour survivre...il est froid , ne voit le monde que selon son besoin , il est pure machine.
          l’autre peut être touche par l’inimaginable...il est le sens...plus le monde est technique , plus on s’éloigne de la vie...c’est l’autre cerveau qu’il faut développer d’abord ...mais on envoie nos enfants apprendre le monde de l’ego....ainsi depuis des millenaires l’homme est globalement mauvais , et si je globalise ,c’est parce que nous sommes un groupe unis , cette interface égoïste nous empeche de voir cela, et bien plus, nous empeche d’etre reellement vivant....
          car si tu observes bien, elle ne sait que analyser ou voir ce qu’elle sait, or pour savoir avant, ca implique que ce soit en mémoire, donc c’est déjà le passé , même une demi seconde est le passé, or en se laissant aller intuitivement on peut voir que il ne peut raisonnablement y avoir que un présent qui se renouvelle en permanence....imagine ton corps, peut il vivre dans le passe , peut il être dans le futur ?...
          et tous ces sujets ont une incidence dramatique sur notre monde....
          ceci doit être vu et compris...pas le choix.
          donc le futur est inconnu.....
          amicalement...


        • PhilVite PhilVite 7 août 2010 14:53

          Paul, j’ai bien compris cette espèce de « condamnation » de la rationalité dans votre discours, mais je reconnais que j’ai plus de mal avec cette « autre capacité endormie » dont vous parlez. Non que je doute de l’existence de multiples potentiels que l’homme « n’exploite » pas, mais plutôt de sa capacité à les faire émerger.
          Mais ma question portait plutôt sur votre attitude personnelle. Pourquoi faites-vous l’effort d’exposer votre vision qui est pour le moins originale ? Au fond, quelle est votre motivation ? Une sorte d’altruisme  ?
          Je vous pose cette question car je m’interroge moi-même souvent sur l’intérêt de partager ma façon de voir les choses quand elle est plutôt éloignée de la norme, voire franchement marginale.
          Mais peut-être faut-il n’y voir qu’un excès de ma rationalité ? smiley
          Cordialement


        • paul mohad dhib 7 août 2010 16:12

          Salut philvite

          ok je recentre mon propos
          je ne fais pas du tout d’efforts , ca vient tout seul...je n’y pense pas...ce n’est pas de l’altruisme , l’altruisme est une réaction de l’ego si il voit qu’il ne l’est pas,comme il soigne son image, il essaye alors d’être altruiste, tout en restant au fond de lui même... égoïste..
          ces sujets comme se connaître demandent de redécouvrir sans arrêt , on n’est plus dans la méthode...qui est un repère fixe, mais dans le mouvement permanent...
          l’autre capacité je la connais ,elle s’est éveillée...communiquer la dessus est impossible !! et pourtant...mais comment parler de quelque chose qui est inconnu et non matériel...
          bien évidemment que vous avez du mal avec l’autre capacité , car vous ne la connaissez pas ,quoique ? ,n’avez vous jamais eu des moments étranges , inexpliqués, forts qui vous tombent dessus, et apporte une sorte de bien être, ou un rêve qui pour une fois vous parle directement , ou une sorte de flash instantané ou vous comprenez un truc important en une fraction de seconde etc etc..c’est de ca dont je parle, on a tous cette capacité...je le sais,sans preuves..

          se « réveiller », excusez le mot, mais je ne vois pas quoi dire d’autre ,se « réveiller » donc , a comme effet secondaire entre autre de donner la passion de dire cela, même si personne n’écoute, car il est réellement un chemin libérateur de la souffrance psychologique...la on sait ne plus chercher .....et ca débouche également sur le monde extérieur bien sur, selon que je sois mort de trouille ou éveillé a la vie ( c’est quoi ca ? ) je vais alors rencontrer les autres totalement différemment...c’est le cœur du problème humain..le seul problème sur terre , c’est nous, notre façon de penser , due entre autre a l’endormissement d’une partie du cerveau , mais aussi a notre ignorance de nous et la volonté de ne surtout pas chercher a comprendre ,sauf les sciences ,et encore, la aussi le mensonge est important..
          cette autre capacité, ou ces autres, la je suis imprécis est celle qui peut regarder la fin ....sans fuir, l’ego ne peut, la il est incompétent...l’ego vit le passe et le futur parce que ceci est impératif pour survivre, l’autre capacité est dans le présent modifie en permanence, comme le corps...
          comprendre le chemin de ne plus utiliser uniquement cette capacité de l’ego qui n’est qu’un moyen, libère de son action ou il est incompétent, comme il faudra se libérer des hommes de la société marchande de profit...cette « autre capacité » se révèle alors..elle est étrange...
          j’arrête pour ce mot..
          amicalement..
          pas facile...pour s’enfoncer la dedans, il faut refuser de souffrir, ca ca fait con comme phrase..le lien ne parait pa evident ,mais ce sera pour une autre fois
          re-amicalement..


        • PhilVite PhilVite 7 août 2010 20:09

          Merci pour vos réponses. C’est sûr qu’il n’est pas évident de mettre des mots sur des « notions » pour lesquelles ils n’ont pas été taillés. C’est une espèce de travail d’encerclement et de rapprochement de longue haleine...
          Je vous souhaite une bonne soirée.


        • pierrot123 8 août 2010 10:02

          Bonjour, Paul
          Je ne vous connais pas, mais votre discours me fait pas mal penser à celui de cet immense philosophe d’origine Indienne que fut Jiddu Krishnamurti.

          Un exemple de son discours ici : http://www.youtube.com/watch?v=fA60mxf6e2w

          (Inutile de préciser que j’adhère à ce que vous dites.)


        • paul mohad dhib 8 août 2010 17:05

          Salut pierrot 123...
          je connais les écrits de jiddu krishnamurti , j’ai découvert cela tres jeune( 17 ans ) , je m’en étais fait ma propre religion, ce fut une catastrophe..
          .inconsciemment je m’étais joué le jeu du nouveau krishnamurti , mais j’insiste inconsciemment , ce fut limite que je m’en tire.il a fallu un rêve tres puissant. (chance ?) pour m’expliquer tout cela..ceci n’enlève ni ne rajoute a ses écrits, mais il a fallut que je m’en libère aussi, comme du reste ..ce n’est pas un sujet pour ici..trop long....
          ses écrits sont tres puissants , justes , mais dangereux pour une personne qui ne connaît rien d’elle même, mais il est incontestablement un penseur reel...il faut y aller tres lentement pour le lire , car on a l’impression de tout comprendre...nul doute pour moi et d’autres , qu’il est tres important , autant qu’un bouddha, je pense...reste que chacun a a s’emparer de ces sujets et comme personne ne peut manger a ma place pour me nourrir , sur la connaissance de soi , c’est pareil .... il est un moment ou il faut faire le chemin par soi même, il n’y a pas le choix....d’ailleurs Krishnamurti dit cela aussi bien sur..il a essaye d’amener des gens a ce moment ou il comprennent qu’il faut y aller soi même....ce qui m’a fait commencé a comprendre donc changer est le refus de souffrir psychologiquement ....cette phrase , je le sais n’a pas de sens sauf de l’avoir vu aussi,...
           pour cela, a un moment on ne peut éviter le sujet qu’est : soi même.....ca a l’air d’être un point de départ , le bouddha, a suppose que ce soit juste, il n’a rien écrit lui même disait cela, krishnamurti aussi, sûrement d’autres ,il se trouve que ce fut le début d’un voyage en moi et donc aussi sur le monde extérieur, savoir n’est pas plus intérieur que extérieur, connaître est un mouvement unique, c’est pour cela qu’il est vital , ca amène a comprendre le monde extérieur pour ce qu’il est....c’est un mouvement unique contrarié par ce « moi-je » ou ego, que j’appelle cerveau analytique ou encore interface, il capte tout et donne son opinion sur tout et tout le temps empêchant la vraie énergie vitale du présent de se développer....ainsi se connaitre veut dire pour moi : être conscient , lucide de l’action de ce programme analytique ou ego, c’est le sujet d’une vie....et voir comment aller au dela, personne ne le fera pour un autre, .....
          bien que ca fasse un peu atteint du bulbe, pas pour moi mais bon !, ca ne m’empêche pas de parler , il se trouve que ca intéresse, les temps incertains sont propices a cela, comme a une bonne propagande fasciste aussi d’ailleurs....comme aurait pu dire coluche, voila un sujet qu’il est bien !!
          amicalement.....
          merci de communiquer....


        • tinga 6 août 2010 17:50

          L’occident a dominé le monde pendant cinq siècles, il est temps maintenant de passer la main, le bilan est mitigé, sans doute catastrophique, peut-être même apocalyptique. Nous sommes des pays de vieux, c’est pourquoi les mortifères discours sécuritaire ont tant de poids.

          Assez d’accord avec l’auteur de l’article sur la première partie, le constat est juste, moins sur les solutions, c’est vrai qu’il est difficile et dangereux de faire du passé table rase, mais le modèle occidental n’est plus réparable, et ce n’est pas nous qui inventerons le nouveau monde.

          • perlseb 6 août 2010 18:28

            Frederic Lordon propose d’attendre que la rigueur que nous impose les gouvernements (qui plus est, de façon synchronisée entre eux) produise les effets dévastateurs attendus : au lieu d’une baisse du taux d’endettement, on va briser la consommation, le PIB va diminuer par déflation et donc la dette relative va nettement augmenter. Sans parler de la pénurie d’argent (par destruction monétaire liée au remboursement des dettes) qui va forcément augmenter les taux d’intérêts.

            Dans cette situation apocalyptique des dettes des états à l’évidence non remboursables, la proposition consiste non pas à restructurer la dette mais à l’annuler : seuls les créanciers se trouvent lésés, en l’occurrence les banques et actionnaires.

            Il faudra alors saisir cette troisième opportunité (n°1 : crise de subprime, n°2, crise de l’euro) pour nationaliser toutes les banques en faillite. Les banquiers qui dirigent le monde sont peut-être en train de se suicider à trop en vouloir. Entre le peuple qui doit payer la facture des banquiers pour se retrouver en guenilles et uniquement les banquiers en guenilles, le peuple aura toujours le dernier mot à la fin. Seule l’échéance est inconnue : les banquiers l’espèrent lointaine.

            Voici le lien du discours.


            • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 6 août 2010 18:28

              Très bon rappel. 


              La nationalisation et la prise de contrôle des banques, associée à l’imposition des revenus indécents du capital, sont des mesures d’urgence qui auraient du être prises depuis longtemps. Le seul (et gros) problème vient des gouvernants qui semblent plus attachés à défendre les intérêts de la finance que ceux des peuples. Et ils devraient se méfier, ces tordus, parce que les banques ne votent pas et ne pas font de révolutions alors que les peuples, si.

              •  C BARRATIER C BARRATIER 6 août 2010 20:05

                C’est une crise monétaire, les remèdes exposés qui sont ceux du FMI ont échoué partout. Des états plus endettés que nous ouvrent d’autres pistes en Amérique du Sud. C’est peut être ce modèle là qui n’est pas nouveau qu’il faut suivre, et non plus le modèle anglo saxon en échec total.
                Nous avons connu bien pis en France : la ruine totale de la guerre de 40, la destruction, la sous nutrition, et c’est dans ce contexte là que le gouvernement issu de la Résistance, a mis tout le monde au boulot, a nationalisé, développé, a mis en place une protection sociale que le monde nous envie encore. Nous ne sommes pas dans cette situation épouvantable...mais nous savons comment on peut faire.
                Au fond il s’agit d’une désobéissance aux règles imposées par les USA à travers l’OMC, l’OCDE, l’Europe du marché libre et non contraint, il s’agit du retour aux fondamentaux et au refus de nous laisser inhiber par une sorte de fatalisme.
                Nous avons la chance d’avoir une culture républicaine de l’égalité, de la fraternité, sans acceptation de prétendus destins. La République a su être ferme et même faire trembler les prédateurs qui nous ruinaient, les accapareurs.
                Les citoyens doivent mériter ce redressement qui ne peut venir que d’eux mêmes en se rassemblant sur l’essentiel et en n’attendant pas que je ne sais qui le fasse à leur place et pour eux. Cela n’arrive jamais.
                P CARNEHAN n’a pas tort !


                • Pyrathome pyralien 6 août 2010 22:38

                  Absolument d’accord sur tous les points ! mais il faudrait se débarrasser au plus vite de l’engeance sarkosiste avant......


                • pierrot123 8 août 2010 10:09

                  « L’engeance Sarkozyste », comme vous dites, est négligeable, car elle n’est qu’un ensemble de marionnettes mis en place par les vrais détenteurs du Pouvoir : Les puissances financières, celles qui font et défont les résultats des élections en fonction de leurs intérêts...

                  La seule solution viendra d’une remise en cause, non pas de n’importe quel Sarkozysme interchangeable à volonté, mais d’un refus total du pouvoir des financiers, qui ne sera obtenu que par une mobilisation gigantesque de « Mr. Tout Le Monde » (quand il en aura vraiment trop marre...)


                • rastapopulo rastapopulo 8 août 2010 17:23

                  La manque de culture économique et financière est criant.

                  Qui connait le rôle majeur du CNR dans la mise au pas de la finance en 45 (scission des banques par activité pour laisser couler celle d’investissement, crédit publique productif sans intérêt,...) ?

                  Qui connaît la dynamique productive des 30 glorieuses ni-ultra libérale, ni communiste ( un péché aujourd’hui de ne pas être dans l’un des 2 excès) ?

                  Qui connait les principes de List et Leibnitz pour une société juste sans monopole (priorité sur l’artisan, donc le productif, sur le marchand et le financier) ?

                  Tout le monde est soit pour le communisme d’un Marx rentier qui se réfugie chez les impérialistes esclavagiste (nationalisation même quand c’est contre-productif) ou pour les école ultra-libérale anti-nation. 2X pour l’impérialisme mais l’un socialiste, l’autre privatisé. A chaque fois les anglo-saxons aux manettes.


                • ravachol 6 août 2010 20:31

                  Pour moi la dette a profite a tous les francais(aussi bien bouygue que le fonctionnaire que le paysan etc etc),c’est avec elle qu’ils ont battit leur richesse et leur patrimoine. Donc c’est simple,on evalu la fortune de chacun,(parimoine immobilier et mobilier)
                  on calcul le pourcentage de la dette par rapport a la totalite du patrimoine,et le pourcentage trouve serait reclame a chacun en fonction de son patrimoine.


                  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 6 août 2010 22:33

                    Non.

                    Ce n’est pas aux citoyens de payer pour renflouer les banquiers avides et incompétents. Cette dette doit être répudiée. Tant pis pour les actionnaires. Ils ont joué à la bourse, ils ont perdu. Si ces gens-là veulent des sous ils travailleront.


                  • Pyrathome pyralien 6 août 2010 22:57

                    Dans le fameux débat Mélanchon/Atali , le premier donnait ce conseil « il faudrait dire aux banques, vous avez joué, vous avez perdu ! on va donc vous rembourser ce qu’on vous doit, c’est à dire rien !... » j’abonde à 1000%.......


                  • Pyrathome pyralien 6 août 2010 22:30

                    L’implosion est imminente , en recapitalisant les banksters , les états n’ont cherché qu’à gagner du temps mais la partie est jouée d’avance , ce sera échec et mat par étouffement.
                    Les « investisseurs » sur l’or ne s’y trompent pas , vieux réflexe de la bouée de sauvetage dérisoire , seul au milieu de l’océan en flottant sur une bouée est absurde , d’autant que la tempête et le chaos arrivent à grand pas.... mais, peut-être est-ce vraiment le but recherché ?...


                    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 6 août 2010 22:36

                      Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment le but recherché, ils auraient trop à perdre. Je pense qu’ils sont vraiment en panique.


                       smiley

                    • Pyrathome pyralien 6 août 2010 22:47

                      Panique, c’est certain !! pour le plus grand nombre qui ne pigent rien ou qui ne veulent rien voir surtout.....toutefois je ne suis pas si sûr que vous quant à la finalité, la stratégie du choc et du chaos pour revenir en sauveur et imposer toutes leurs volontés, c’est à dire « l’esclavage absolu !! »
                      le NWO claironné à maintes reprises.... smiley


                    • BA 6 août 2010 23:29

                      Vendredi 6 août 2010 :

                      Selon le rapport mensuel sur l’emploi du département du Travail, l’économie américaine a détruit 131.000 postes de plus qu’elle n’en a créés en juillet, alors que les analystes attendaient un solde négatif de 87.000 seulement, selon leur prévision médiane.

                       

                      Aux Etats-Unis, c’est l’Etat qui soutient l’économie à bout de bras.

                      Mais quand l’Etat se désengage (arrêt de la prime pour l’achat d’une voiture neuve, arrêt de la prime pour l’achat d’une première habitation, licenciement des salariés embauchés pour le recensement, etc), tout s’effondre.

                      Pour les Etats-Unis, ce paradoxe est nouveau : au pays du libéralisme économique, l’économie dépend de l’Etat.


                      • Croa Croa 7 août 2010 00:12

                        Oui, Nous vivons dans un système économique de dettes. Par ailleurs justement la manière dont est créé la monnaie est une escroquerie pure et simple mais l’auteur ne le dit pas.

                        Non,
                        Le citoyen ne paie pas les errements des banquiers mais ceux des traitres cencés le représenter. (En roulant le monde les banquiers sont dans leur role.)

                        Non, il n’en va pas des Etats comme pour les ménages. Dire cela c’est se faire complice de ceux qui ont vendu l’indépendance des nations en renonçant à gérer la monnaie. La dette, dans le cas des états, est un choix politique, celui de l’allégeance au Banques. Les traités européens, porteur de ces allégeances, devraient être révisés. Si ce n’est pas possible il faudra passer outre !


                        • goc goc 7 août 2010 03:55

                          L’Occident a fait basculer le rapport Salaires/Profit depuis 30 ans en faveur des profits.

                          ce n’est pas exactement cela, c’est plutôt le rapport « industrie/banque » qui est passé en faveur des banques depuis 30ans

                          Et quand on sait que pour une banque, « dette » veut dire « gagner de l’argent », on aura compris la situation actuelle
                          De plus l’autre aspect négatif de ce rapport, c’est que depuis 30 ans l’argent est passé du statut d’outil, à celui de « finalité »
                          Avant on avait besoin d’argent pour investir dans l’entreprise et l’argent gagné était redistribué entre les actionnaires et le social (augmentation de salaire, primes, etc), aujourd’hui on a besoin d’argent juste pour spéculer (on peut vendre des actions sans les avoir), et l’argent gagné par une entreprise, est accaparé par les actionnaires et les banquiers (intérêts, traders, fonds de pension)
                          Enfin le plus important : la manie de la publication trimestrielle des résultats d’une entreprise, pousse cette dernière à une obligation de résultat à court terme, et donc à préférer la solution de la délocalisation à rentabilité rapide, plutôt que celle de la R&D (recherche et développement) à la rentabilité plus lointaine et plus risquée.


                          • Francis, agnotologue JL 7 août 2010 07:59

                            @ Goc, vous dites : « c’est plutôt le rapport »industrie/banque« qui est passé en faveur des banques depuis 30ans ». Je crois que vous devriez lire l’article de F. Lordon sur ce sujet :

                            « Ce n’est plus la Bourse qui finance les entreprises mais les entreprises qui financent la Bourse » (Frédéric Lordon : il faut fermer la Bourse)


                          • Francis, agnotologue JL 7 août 2010 07:55

                            @ chibani, vous dites : « La France d’ici 2013/2014 va devenir le premier pays émetteur de dettes en euros du monde. L’émission de dettes dans la zone Euro va passer de 1000 à 2000 milliards d’euros. »


                            Je suppose que « émetteur de dette est synonyme de »emprunteur solvable«  ? Je suppose aussi qu’un Etat solvable, une entreprise en bonne santé sont des émetteurs de dette ?

                            Dans ce sens, un émetteur de dette serait un »consommateur de crédits" ?! Autrement dit, les obligés de ceux qui ont trop d’argent !

                            Cette expression typiquement novlangue d’émetteur de dette désignerait les complices ou les otages de ceux qui font de l’argent avec l’argent.

                            J’aimerais que les finaciers répondent sans langue de bois à ces questions.


                            • Francis, agnotologue JL 7 août 2010 08:09

                              Bien entendu, quand on pense « émission de dette » il faut avoir présent à l’esprit qu’aujourd’hui, il est courant « d’acheter de la dette » !

                              La novlangue libérale s’impose partout dans le monde, et

                              « Le libéralisme économique préside tous les imaginaires » Edouard Glissant"). (Phase trois du capitalisme : l’économie du savoir)


                            • Francis, agnotologue JL 7 août 2010 09:14

                              Emetteur de dette est une expression qui désignerait les complices ou les otages de ceux qui font de l’argent avec l’argent.

                              Et que font, à terme, ceux qui font de l’argent avec l’argent ? Ils achètent les actifs que possèdent les émetteurs de dette. Quand il s’agit d’Etats, cela devient extrèmement grave !


                            • Francis, agnotologue JL 7 août 2010 09:18

                              Autrement dit, les émetteurs de dettes se comportent comme des prodigues qui, à terme sont amenés à vendre leurs bijoux de famille. Quand, de plus, ces bijoux de familles sont bradés à des amis, cela devient intolérable.


                            • Croa Croa 7 août 2010 12:01

                              Bonne remarque, le véritable « émetteur de dettes » c’est la banque !


                            • Croa Croa 7 août 2010 12:12

                              Et pour ceux qui vraiment ne veulent rien comprendre, dettes et crédits ne sont que les deux face de la monnaie de singe qu’ils représentent, bref c’est la même chose !

                              Les entreprises (commes les états fantoches et commes les particuliers) ne sont que des pigeons. Elles (ils) n’émettent rien du tout ! (Sauf les vrais richesses servant à servir cette escroquerie sous la forme d’un soit-disant « remboursement », là ils « émettent » bien quelque chose !)


                            • Le péripate Le péripate 7 août 2010 12:19

                              Retour à la contrepartie marchandise du papier-monnaie, or ou argent. Le reste c’est du baratin.


                            • Francis, agnotologue JL 7 août 2010 12:39

                              @ Croa, on peut dire que l’instigateur de dettes est la banque qui applique le principe « on ne prète qu’aux riches », c’est pourquoi ils prètent aux Etats, et pour faire joli, désignent les Etats par le doux euphémisme d’« émetteur de dette », à savoir : « celui qui s’endette » pour le plus grand bonheur du banquier. L’Etat se fait « consommateur de crédit »


                            • ddt99 ddt99 7 août 2010 09:41

                              Loin de moi de nier que des sociétés soient en crises, mais à mon sens, elle a bon dos la crise.

                              Maintenant, dès qu’il y a un problème, c’est de la faute à la crise, et c’est une bonne aubaine pour nos dirigeants et décideurs, car elle justifie tout ce qui s’est produit, tout ce qui se produit et tout ce qui se produira, ne serait-ce que l’exponentielle dette de la France, inutile de donner de chiffres, tous le monde les connait et certains chiffres sont déjà présent dans l’article.

                              Petite comparaison avec cet exemple par l’absurde ;

                              Il est facile de ne pas commencer à fumer, mais il est très difficile de s’arrêter.

                              Selon moi, cette crise n’aurait certainement pas eu lieu, du moins, elle n’aurait pas pris cette ampleur et cette tournure, si de bonnes décisions avaient été prises en amont.

                              Effectivement maintenant que les dégâts sont avérés, comme pour les fumeurs, il est très difficile, voir impossible d’inverser le processus, tout au plus peut on espérer redresser la barre, au plus vite de préférence, car lorsque la dégénérescence s’installe, commence les prières.

                              Comme dans tous les bons films policer, il faut se poser la bonne question ; à qui profite le crime ?

                              Et les responsables de cette crise seront véritablement désignés.

                              Mais cela n’arrivera jamais, car la désignation de responsables, ne permettra plus de se servir de cette formidable manne à irresponsabilités qu’est devenu LA CRISE, pour masquer les échecs de décisions prises à mauvais escient, ou qui seront prises à l’avenir à mauvais escient, du moins, tant que durera cette crise artificielle, qui n’est pas due à la fatalité d’une situation qui échapperait réellement au contrôle de gens de pouvoirs et à plus forte raison aux simples citoyens, qui doivent subir cette crise sans qu’ils n’en soient, avec certitude, les responsables.

                              Tous nos gouvernants et dirigeants ont oublié ces simples principes de bon sens que tout le monde connait ; 

                              « Prévoir c’est gouverner » 

                              « Prévenir c’est guérir » 


                              • Croa Croa 7 août 2010 12:30

                                La méthaphore du fumeur est valable en effet : smiley

                                Dire que la cause des failittes et du chômage est la crise et pas la vie à crédit c’est dire que la mort du fumeur est due à son cancer, pas à la cigarette !


                              • El Nasl El Nasl 7 août 2010 12:51

                                ddt99 :"Tous nos gouvernants et dirigeants ont oublié ces simples principes de bon sens que tout le monde connait ;« Prévoir c’est gouverner »« Prévenir c’est guérir » "

                                 Je crois que beaucoup sous estime la difficulté de la tache . 

                                 il y a le poids des structures sociales , politiques (nous sommes en démocratie ,pas en dictature ) , le poids de l’histoire de chaque nation , le poids de l’inertie , le poids de la population qui est passée de 2 milliard à 6,5 milliard en seulement 50 ans et il faut mettre tout le monde d’accord autour de la table . Quand je vois parfois la difficulté de résoudre des conflits au niveau de petite structure (entreprise , municipalité ) ... 

                                 Ensuite il est vain de pointer du doigt les responsables , en pensant que seul ces derniers seraient capables de résoudre les problèmes ,cad en s’excluant de l’équation . Que voulez que cette minorité de décideurs proposent face à l’immense majorité d’individus qui réclament toujours plus !

                                 

                                 

                                 

                                 


                              • ddt99 ddt99 7 août 2010 17:25

                                à El Nasl

                                Vous, vous croyez que « beaucoup sous-estimes la difficulté de la tâche ».

                                Moi, je pense que beaucoup surestimes la difficulté de la tâche.

                                Diriger n’est qu’affaire de décisions, il y a les décisions prises à bon escient, qui feront avancer le monde dans la bonne direction et il y a les mauvaises décisions, celle qui mène à la catastrophe.

                                Et attention je n’ai pas dit que la faute incombait uniquement aux gouvernants et aux décideurs, mais ils en sont les principaux responsables, ce n’est dû ni à la fatalité, ni à l’accroissement démographique, tous ces paramètres sont parfaitement prévisible et intégrable dans l’équation, après ce n’est qu’affaire de compromis entre dirigeants et décideurs.

                                J’ai dirigé une société durant 20 ans, je sais ce que veut dire diriger et décider, certes c’était une petite structure, mais si pour une dizaine voir une centaine de personnes, la commande peut être directe, au-delà, il y a des délégations structurelles de pouvoir, néanmoins, le seul qui a le pouvoir de décision finale, c’est le patron, le maire, le chef de l’état, la structure hiérarchique de transmission de pouvoir étant multipliée autant de fois que nécessaire.

                                Mais dans cette chaine hiérarchique, se sont toujours les décideurs qui sont responsables des actes de leurs subordonnés, sauf si l’employé ou le citoyen a commis un crime ou un délit, auquel cas il est responsable personnellement de ses actes, autrement, lorsqu’il y a faute, le seul responsable devant la justice, c’est la personne morale représentante de la société, de la collectivité, etc., exception faite du chef de l’État en France, son irresponsabilité lui est garantie constitutionnellement durant son mandat, il en est autrement ailleurs, pour ne citer qu’un exemple ; « le Watergate », et si, je suis d’accord avec vous, la France est une démocratie, c’est loin d’être un État de droit qui se respecte, il faut faire le distinguo entre les deux définitions.

                                Je pense que nous serons d’accord pour affirmer qu’il serait présomptueux de prétendre que la crise et exclusivement de la faute des ouvriers, des salariés et des citoyens eux-mêmes, quelles que soient les nations.

                                Pour ma part, il n’y a qu’un commandant sur un navire, il n’y a qu’un patron dans une société, il n’y a qu’un maire dans une commune, il n’y a qu’un chef d’État dans un pays, etc., et avant tout, ce sont eux les responsables devant les actionnaires, devants les citoyens, etc.

                                Par conséquent, il serait vain aussi d’incriminer ceux qui n’ont aucun pouvoir de décisions, les employés, les citoyens, etc., en lieu et place des décideurs, alors que les premiers n’obéissent qu’aux ordres des derniers.

                                Mais je suis d’accord avec vous, aujourd’hui de plus en plus de monde conteste l’autorité, quelques fois à justes titres et quelques fais sans que ce soit justifié, et c’est un fait, cela apporte son lot de difficulté dans la prise de décision, mais cela peut parfaitement être intégré dans l’équation, seules la mauvaise foi et la malhonnêteté sont imprévisible, et c’est précisément là que réside les responsabilités directe ou indirecte.

                                Et il faudrait vraiment arrêter de trouver des excuses à certains et de déresponsabiliser les autres.

                                Rappelez-vous la phrase mythique rendue célèbre par Madame Georgina Dufoix ;

                                « Responsable, mais pas coupables ».


                              • Croa Croa 7 août 2010 19:03

                                à El Nast :
                                Locution fallatieuse typique d’une société, dite de consommation, suggérant des besoins : « face à l’immense majorité d’individus qui réclament toujours plus !  » Comme si les pigeons était responsables et jamais les marchands !

                                Par ailleurs où t’as vu que nous serions en démocratie ?

                                Dis Merci à TF1 !  smiley


                              • bo bo 7 août 2010 09:44

                                ERREUR : l’économie ne s’effondre pas pour tout le monde.
                                Premièrement la vision donnée est celle de l’économie occidentale mourante sous l’’excès de capitalisme et de spéculation qui RESTE toujours dans la même donne : ENRICHIR le petit monde des spéculateurs de wall-street (leur dernière cible : les denrées alimentaires de bases qui vont flamber par pure création fictive de soit-disant « pénurie ») et avec son autre règle : continuer à ponctionner les travailleurs occidentaux qui vont PAYER pour tout dans tout les cas de figures .
                                Deuxièmement : les pays non occidentaux « qui résistent » aux cow-boys qui ne veulent pas brader leurs ressources et « adhérer » au mode de vie occidental.
                                Pour eux, schématiquement 2 cas suivant « leur taille et leur poids » : ceux que l’on peut déclarer « contraire aux lois humaines » et à qui on peut faire la guerre pour s’emparer de leur ressources (ceux qui n’ont pas de ressources n’intéressent personne), reste le cas des trop gros (brésil, chine, ect...) qui résistent et qui posent de réel problèmes (la chine étant le majeur)... et la on tournicote entre pression « droits de l’homme », etc...
                                ......Alors pour en sortir et asseoir le « leader ship »de wall-street : il est à craindre « un bon petit conflit » qui diminuera la chine et permettra de relancer l’économie occidentale (version traditionnelle employée depuis plus de 50 ans : destruction, reconstruction, affaires....)........ Il est tout trouvé : entre les 2 Corée par exemple.... il n’y a plus qu’à attendre......Combien d’années les Etats Unis ont-ils passés depuis 50 ans sans faire la guerre quelque part sur la planète ?.....sous couvert d’humanitaire ?.... alors que le corolaire était le soutien à l’économie américaine....


                                • steban steban 7 août 2010 11:31

                                  @l’auteur
                                  C’est curieux de vous voir commencer en pointant du doigt un (ethno) centrisme et au bout du compte ne voir que l’aspect économique de la situation....

                                  C’est un des problèmes majeur de la mésentente ambiante. Chacun croit détenir la solution, et oublie que celle ci est issu d’un regard critique sur le monde bien spécialisé par des habitudes et des coutumes propre à la sphère que l’on fréquente.

                                  Chacun tente de peindre la complexité de la situation avec une palette de couleur peu fournie.

                                  Je continue à croire que... c’est dans l’humain que les choses sont à changer.
                                  L’égocentrisme, la suffisance dans lesquels on s’embourbe tous, sans exceptions, sont ce qui est à abattre si l’on veut que les choses changent plus profondément.
                                  Chacun doit se responsabiliser, devenir plus humble et tolérant, et comprendre l’origine de ses penchants abscons.

                                  Si l’on pouvait être économe dans nos besoins fondamentaux....
                                  Si l’homme pouvait s’ouvrir vers une évolution bienveillante avec son environnement et sacrifier ses petits désirs sans âme pour un avenir plus glorieux ...

                                  Alors peut être nous auront la surprise de voir apparaître une brèche, un échappatoire à cette folie...


                                  • El Nasl El Nasl 7 août 2010 11:33


                                     De ce que j’ai pu lire ici ou là , certains indicateurs utilisés pour décrire l’état d’activité ,l’état de richesse des humains devraient être revus ,comme le PIB en particulier qui ne comptabilise pas l’épuisement des ressources non renouvelables (à l’échelle de quelques milliers ,millions d’années comme les ressources fossiles et minérales ) ni les ressources renouvelables (à l’échelle de quelques années comme les ressources Halieutiques ) ,ni les dégats occasionnés par la pollution de notre biosphère .
                                     Concernant la pauvreté , il y a plusieurs définitions ,une relative (utilisée par les occidentaux ) une absolue . Avec celle utilisée par les occidentaux , la pauvreté existera toujours par définition car définie à partir d’un certain seuil par rapport à une distribution , alors même que beaucoup de ces pauvres sont plus « riches » qu’un chatelain d’il y a 2 siècles ou qu’un indien d’aujourd’hui ,niveau vers lequel il faudrait tendre pour être en adéquation avec les ressources de la Terre .

                                    /www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=1&ved=0CBYQhgIwAA&url=http%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FHalieutique&rct=j&q=haliuetique&ei=wiRdTOLkCM2TjAf9ifjwAw&usg=AFQjCNEEQgKYqTUlkCzk3g7ndYrpdOQgGw&cad=rja" class="l" onmousedown= »return rwt(this,'','','','1','AFQjCNEEQgKYqTUlkCzk3g7ndYrpdOQgGw','','0CBYQhgIwAA')">

                                    • herbe herbe 7 août 2010 12:35

                                      très instructif ce point !

                                      je note que "Dans la phase actuelle, l’utilisation des Etats et leur fiscalité demeure le seul moyen de rétablissement pour un capitalisme en pleine crise structurelle. Si l’on ne veut pas trop peser sur la croissance, l’objectif de réduction des déficits publics ne peut être dissocié d’un projet concret de réforme fiscale« 

                                      Je ferai le lien avec un article qui disait comme quoi »les milliardaires partagent"...
                                      Seraient-’ils enfin mûrs en France pour le partage grâce à une réforme fiscale (juste et équitable bien sur parce que une énième réforme inéquitable çà on a déjà trop vu).

                                      Je ne peux m’empêcher de repenser à ce commentaire de Furax sur un autre fil et que je recolle ici :

                                      "Fin juin, Martin Hirsch est chez Denisot. On glose retraites, déficits. Apathie, la voix de son maître parce qu’il le vaut bien, veut faire dire à l’ancien Haut-Commissaire qu’il n’y a pas d’autre politique à mener que celle du fils de l’artiste peintre. Hirsch rigole, les autres s’énervent. Je cite de mémoire :
                                      "Bien sûr qu’il y a une autre politique ! Je connais les arcanes de l’Etat. Il suffit que les dix pour cent des français qui détiennent cinquante pour cent de la richesse de ce pays paient NORMALEMENT leurs impôts en France. Et il n’y aurait plus aucun problème de financement des retraites, des dépenses sociales et du remboursement de la dette« 
                                       »

                                      Voilà c’est dit !et si c’est juste ce que dit Hirsch rapporte selon furax on la tiendrait la solution ...


                                      • Francis, agnotologue JL 7 août 2010 13:24

                                        « On la tiendrait la solution » (Blé)

                                        De fait, ce sont eux qui la tiennent la solution, à savoir, ne pas payer leurs impôts afin d’épuiser cette « maudite » redistribution des richesses !

                                        Nous savons tous ce qu’il faudrait faire, et c’est précisément ce qu’ils ne feront pas.

                                        Je me souviens, Mitterrand avait dit : « en matière de chômage, nous avons hélas, tout essayé », à quoi j’avais rétorqué (mais il n’avait pas entendu, et pour cause !) : non, nous n’avons pas fait le contraire de ce que les « experts » préconisent !


                                      • herbe herbe 7 août 2010 13:55

                                        Ben JL on est d’accord !

                                        Sauf que si c’est justement une certitude que c’est ce qu’il faudrait faire...en êtes vous bien si sûr qu’ils ne feront pas de gré (c’est préférable à de force non ?).

                                        On a vu par le passé les deux formes de bascule coexister, ceux qui sont convaincus d’une idée juste sans appartenir d’ailleurs au camp des victimes (ex : http://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Schoelcher) et ceux qui effectivement ont besoin qu’on leur leur arrache ( ex : guerre civile nord sud aux Etats unis ...)

                                        Mais bon vous et moi n’allons pas nous disputer pour si peu, nous sommes globalement d’accord sur le fond...


                                      • herbe herbe 7 août 2010 13:59

                                        Je vous à invite d’ailleurs à bien lire la bio de Victor Schoelcher car il y est dit ceci pour la fin de sa vie :

                                        "À la fin de sa vie, comme il ne s’était jamais marié et qu’il n’avait pas eu d’enfant, il décida de donner tout ce qu’il possédait."

                                        Je vous accorde que ce type de vertu n’a guère cours aujourd’hui, mais bon les leçons du passé sont dispo pour qui veut et qui peut smiley !


                                      • non667 7 août 2010 21:39

                                         à chibani
                                        +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++à l’auteur
                                        +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ aux commentaires

                                        et maintenant qu’est-ce qu’on fait  ?
                                         qu’est ce qu’on peut faire ?
                                        1° voter
                                         -surtout pas pour ceux qui nous ont mis dans le petrin : ps,ump ,udf :
                                         surtout pas pour ceux qui veulent continuer dans le même sens finance mondialiste 
                                         = oui à lisbone =modem ,cohn bendit +...
                                         -pour non a lisbone : lepen ,melanchon ,pc ,+..... à voir  
                                        2° (faire un jardin ,acheter de l’or ?)
                                         j’attend des idées sur a.v.


                                        • ddt99 ddt99 8 août 2010 09:06

                                          Cela démontre bien la paradoxale perversion du système, ce sont ceux qui dénoncent le crime qui deviennent, par commodités étatiques, les accusés.

                                          On le voit bien avec ce jeune militaire américain et ses dizaines de milliers de documents qui dévoilent :

                                          « …une fuite en avant dans le mensonge pour aller toujours plus loin dans la folie, le pillage, la destruction… Tout en parant ceux qui accomplissent ces crimes des vertus démocratiques. »

                                          Et on rencontre le même phénomène avec les enregistrements effectués chez Madame Bettencourt, qui bien qu’ils dévoilent des implications de certains membres du pouvoir exécutif dans des affaires privées, etc., ceux-ci ne sont ni inquiétés, ni poursuivis, et comme pour le jeune militaire, ce sont les auteures de la divulgation des faits qui sont mis en examens.

                                          Cette similitude des faits m’inspire deux mots ; hypocrisie et démagogie.

                                          L’hypocrisie des démocraties occidentales qui ont besoin de justifier leurs actions auprès de l’opinion publique, auprès des opposants politiques, etc., y compris par le mensonge et autres formes de tromperies, car visiblement la fin justifie les moyens.

                                          Et la démagogie est de rigueur pour justifier l’injustifiable, car dans une démocratie qui ne se respecte pas, elle va se détourner des abus commis par les puissants, pour s’interroger sur le contenant et non pas sur le contenu, pour nos gardiens de la démocratie, si la procédure a été respectée, l’État de droit fut préservé et ainsi la démocratie est sauvée.

                                          Simpliste, mais efficace pour couper court aux interrogations des citoyens, qui par commodité laissent faire, et par fatalisme, pour justifier leurs inactions, se disent, entre autres ;

                                          « De toute façon, c’est pire ailleurs. »

                                          En ce qui me concerne, pour que la démocratie vive et survive, cela passe obligatoirement par un État de droit qui se respect, toutes les injustices doivent être réparées, et tous les crimes doivent êtres punis, y compris ceux commis par des élus et autres agents de l’État.

                                          On a tendance à oublier notre histoire et les événements qui ont conduit à la création de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, je pense que bon nombre de nos dirigeants devraient la relire, ne serait-ce que les deux articles suivants ;

                                          Article 12

                                          La garantie des droits de l’homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux à qui elle est confiée.

                                          Article 15

                                          La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.


                                          • Francis, agnotologue JL 8 août 2010 09:21

                                            « Cela démontre bien la paradoxale perversion du système, ce sont ceux qui dénoncent le crime qui deviennent, par commodités étatiques, les accusés. » (ddt99)

                                            Effectivement, et c’est doublement gravissime : outre que c’est un préjudice traumatisant pour la personne, cela dissuade ceux qui voudraient dénoncer d’autres crimes et entraine l’autocensure.

                                            Cette façon de manipuler le justice de la part du pouvoir actuel n’est rien d’autre que du fascisme ! Et je n’hésite pas à le dire, les procureurs - suvez mon regard - qui se livrent à ce jeu pervers sont d’authentiques fascistes.


                                          • ddt99 ddt99 8 août 2010 09:29

                                            Erratum, désolé petite erreur de destination


                                          • ddt99 ddt99 8 août 2010 09:35

                                            À JL 

                                            C’est vrai, même si ce mot est un peu fort, j’aurais plutôt dit « totalitarisme », je suis d’accord avec vous, ce qu’il manque à ce monde c’est de l’honnêteté et de la franchise.


                                            • PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP 8 août 2010 11:49

                                              Merci pour cet article très clair et compréhensible par tous. Mais à mon sens une des cause de l’effondrement du système est l’effritement d’un de ses piliers « la croissance ». Comment dans un monde limité en espace et ressources ,aspirer à une croissance toujours positive destinée à alimenter un mode vie consumériste sans limites ? la logique la plus évidente nous montre que nous devons gérer de manière différente le monde des affaires et des marchés. Mais pour cela il faut une réforme complète de nos mentalités ce qui n’est à priori pas pour demain. Donc tout va continuer, le mur n’est pas loin. Préparons nous à une tiers-mondialisation de notre mode de vie, et à nous débrouiller par nos propres moyens. Un conseil quittez les villes.


                                              • the southern fry the southern fry 9 août 2010 10:50

                                                Merci Pour Cet Article Très Pénible à Lire En Raison De l’Epidémie de Majusculite Aigüe Qui y Sévit.
                                                Une petite sélection, rien que sur le premier tiers du texte :
                                                - la Crise
                                                - le Salaire
                                                - les Profits
                                                - le Pouvoir d’Achat
                                                - la Dette
                                                ...quel rapport religieux au monde de la finance (pardon, Finance) ! amour refoulé ?


                                                • Martin D 9 août 2010 12:03

                                                  le système capitaliste va s’effondrer sur lui-même puis va mourir...
                                                  les musulmans appellent ce système, le système DAJJAL...DAJJAL signifie trompeur

                                                  ils l’ont appelé ainsi, car ce système trompe les gens...ils sont dans l’illusion que tout est fait pour eux, mais c’est le contraire qui est : tout est fait pour appauvrir le plus de gens possible et enrichir une minorité...

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chibani84


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