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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Retraites : lettre aux apôtres de la capitalisation

Retraites : lettre aux apôtres de la capitalisation

Les retraites, on en parle beaucoup pour le moment (surtout en France alors qu’en 2007, Sarkosy disait que leur financement était assuré jusqu’à l’horizon 2020). Beaucoup pensent que c’est un réel problème. Et si nous écoutions Bernard FRIOT qui vient de publier un livre intitulé « L’enjeu des retraites » aux éditions La dispute ?
 
La démonstration de la nocivité de l’accumulation financière, qui n’a entraîné aucune croissance de l’investissement mais contribué fortement à la bulle spéculative, n’empêche pas les réformateurs de continuer à préconiser l’épargne retraite avec deux arguments.

1) Le premier est « l’équité intergénérationnelle » : les droits à pensions que se constitue la génération aujourd’hui au travail seront une charge excessive pour la génération future (Non ! Par contre, les droits institutionnels à créer du crédit à rembourser avec intérêts que constitue la génération aujourd’hui seront une charge excessive pour la génération future ! Ndlr). Il faut donc que chaque génération, au moins partiellement, finance ses propres pensions par de l’épargne qui sera liquidée lors de son entrée en retraite.

2) D’autant plus que – second argument – le travail va manquer relativement aux besoins à satisfaire (on reconnaît là la rhétorique du « problème démographique »), et nous serons heureux lorsque viendra la disette d’avoir épargné des fonds que nous pourrons alors liquider pour compenser le déficit en travail.

Ces deux arguments sont faux.

(…)

Le raisonnement selon lequel le recul de la part des actifs occupés rendra impossible le financement des retraites en répartition est aussi absurde que si l’on avait prédit au début du 20ème siècle la famine pour la France du 21ème parce que la part des paysans allait se réduire à moins de 3% de la population. Depuis plus de soixante ans, nos régimes de pension par socialisation du salaire nous montrent que nous avons assumé sans aucun problème une croissance du poids des pensions dans le PIB très supérieure à sa croissance future. Au cours des cinquante dernières années, les pensions sont passées de 5% à 12% du PIB (en France), alors qu’au cours des cinquante prochaines, elles devraient passer de 12% à 20% si l’on supprimer les réformes menées depuis 1987 : le poids de pensions a été multiplié par 2,4 de 1950 à 2000, il devrait l’être par 1,7 seulement d’ici 2050. A moins de fonder les calculs sur une perspective de stagnation du PIB ce qu’aucun des réformateurs ne fait, cette décélération (alors que le discours du choc démographique suppose une accélération fantasmée) signifie évidemment une plus grande facilité demain à absorber la hausse du poids des pensions, alors même qu’elle l’a été sans difficulté jusqu’ici. Cette facilité s’explique simplement : le PIB doublant de volume tous les quarante à cinquante ans, la progression plus rapide d’un de ses éléments s’accompagne de la progression, et non pas de la régression, de la richesse disponible pour les autres composantes. Dans un PIB qui augmente, il n’y a pas besoin de déshabiller les actifs pour habiller les retraités.

(…)

La monnaie déposée pour l’épargne sert à acheter des titres financiers qui n’ont en eux-mêmes aucune valeur. Mais - et c’est l’origine de la croyance dans leur capacité à congeler de la valeur - ils sont des titres de propriété dotés de droits à valoir sur la monnaie en circulation le jour où ils seront liquidés. Si la monnaie ne préexiste pas à cette transformation des titres en monnaie, les titres ne valent rien. Or c’est le travail courant (ici et maintenant. Ndlr) qui rend possible cette création de monnaie préalable à la liquidation des titres. Autrement dit, à supposer que les retraites soient assurées par l’épargne des fonds de pensions, la vente de titres nécessaire à la transformation de l’épargne en pensions en 2040 sera fonction de la monnaie dont disposeront alors les actifs désireux de les acheter pour se constituer eux-mêmes des droits. Cette monnaie sera l’équivalent de ce qu’ils auront produit par leur travail de l’année 2040. Dans ce cas, l’épargne ne sert à rien puisque les actifs auraient pu affecter à un régime en répartition cette monnaie utilisée pour acheter des titres (pourquoi capitaliser pour demain - mode égoïste - alors que nous pourrions socialiser pour aujourd’hui - mode solidaire ?! Ndlr). Qu’on soit en répartition ou en capitalisation, c’est toujours le travail de l’année qui produit la richesse correspondant à la monnaie qui finance les pensions de l’année (ce n’est pas notre épargne qui s’occupera de nous en 2040 mais bien le travail et le temps des infirmières, des kinés, des restaurateurs et des proches en 2040 ! Ndlr). L’épargne ne peut donc en aucun cas être un substitut du travail, ni permettre à chaque génération de financer ses pensions.

La promotion de l’épargne repose en réalité sur deux choses.

1) D’une part, la propriété de titres (capitalisation) permet de ponctionner de la monnaie sur le travail du monde entier, alors que la répartition est réduite à l’espace national des règles politiques du droit du travail : magie du raisonnement impérial.

2) D’autre part, comme le rendement des titres est, hors les situations de crise financière aigüe, supérieur au taux de croissance, la rente progresse plus vite que les salaires et donc que les cotisations pour la retraite, qui progressent moins vite que le taux de croissance : faire valoir, en faveur de la capitalisation, qu’il est plus rentable d’épargner que de cotiser, c’est avouer très ingénument que toute épargne retraite est un vol sur le travail d’autrui, et qu’il est infiniment plus rentable d’avoir un portefeuille de titres que de travailler.

Promouvoir la propriété d’usage suppose de s’attaquer à la propriété lucrative, dont la pension comme salaire continué montre l’inutilité. La propriété lucrative est défendue par les réformateurs au nom de l’investissement, qui suppose, disent-ils, des investisseurs. Or qu’est-ce qu’un investisseur ? Le discours courant, soigneusement entretenu par le discours savant, dit qu’il apporte un indispensable capital. Rien n’est plus faux. Un investisseur n’apporte rien. Un investisseur qui « apporte » par exemple un million d’euros pour une entreprise n’a pas un million d’euros en billets dans une valise, pas plus que les titres dont il est porteur ne sont dotés, par une curieuse métaphysique, d’une quelconque valeur : ce sont des titres de propriété lucrative qui vont lui donner le droit de ponctionner un million sur la valeur attribuée au travail d’aujourd’hui. Un investisseur est un parasite qui a le droit de ponctionner une partie de la valeur de la production contemporaine pour transformer les producteurs ainsi expropriés en forces de travail et les contraindre à produire les marchandises qu’il a décidé de produire, bref à travailler sous le joug de la valeur travail. Un investisseur nous vole et nous aliène dans la même opération.

Dans l’expérience réussie de la cotisation vieillesse (tout le monde cotise aujourd’hui pour les personnes âgées d’aujourd’hui, Ndlr), on a la démonstration à grande échelle de l’intérêt qu’il y a à se passer d’investisseurs financiers. Cette cotisation est la façon d’assurer sans épargne des engagements massifs et de long terme, comparables à l’investissement. Sur le modèle de la cotisation sociale, on peut parfaitement financer sans épargne l’investissement. S’il est possible de financer la pension au plus grand bénéfice des régimes et des pensionnés sans aucune logique d’épargne et de prêts, il est possible de financer l’investissement de la même façon en affectant une cotisation économique au salaire (de l’ordre de 35 % du salaire brut), prélevée sur la valeur ajoutée comme les cotisations sociales ou le salaire direct. Cette cotisation serait collectée par des caisses d’investissement qui financeraient sans taux d’intérêt, puisqu’il n’y aurait pas d’accumulation privée du capital. Accumulation financière, crédit bancaire, prêt à intérêt, bourse, toutes ces institutions peuvent être remplacées en transposant pour le financement de l’investissement l’expérience de la cotisation sociale, ce qui est évident puisque tout investissement est financé sur la production courante. La cotisation sociale a débarrassé notre quotidien individuel des usuriers, la cotisation économique débarrassera notre quotidien collectif de la bourse et des banquiers.

Bernard FRIOT insiste enfin sur la qualification et la nécessité d’une vision forte du salaire comme institution proprement politique.

La qualification (et donc le salaire qui va avec) est un attribut de la personne, elle ne peut pas lui être retirée et elle ne peut que progresser au cours de la vie. La qualification et donc notre salaire ne doivent plus dépendre des décisions d’employeurs sur le marché du travail mais doit faire partie d’un droit institutionnel politique inaliénable au même titre que le droit de vote

Je conseille de lire l’ensemble du document introductif (15 pages) de son livre.

Si seulement nos grands conseillers et économistes pouvaient s’inspirer de personnes comme Bernard FRIOT, Claude BELAN ou Michael ALBERT. Evidement cela implique un tour de force qui replacerait le politique à la place qui lui revient. Un politique fort et uni qui ne croit pas ou plus en une gestion optimale des marchés (des oligopoles) en aliénants ses droits et ses devoirs. C’est la grande faiblesse de l’Euro. Un Euro qui s’est vendu corps et âme aux forces obscures et égotiques d’une finance mondialisée.

Pas d’amalgames. Pas ou moins de croyances dogmatiques. Pas d’inversions. Juste des hommes qui cherchent humblement (ils essayent) des alternatives au TINA de Thatcher. Allez voir du côté d’ALOE, PARECON ou Appropriate Economics et pourquoi ne pas dépasser ses préjugés pour aller voir aussi du côté du M-PEP ou du Carré-Rouge ?

N’écoutez pas ce qui se dit.

Ce n’est pas la fin du monde, c’est juste la fin d’un monde…


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29 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 mai 2010 10:40

    Il convient de cesser de considérer le concept de « retraite par répartition » comme un horizon indépassable et de remplacer ce concept par celui de l’instauration d’une Allocation Universelle transitoire suivie de la génération d’un Dividende Universel permanent et évolutif, « fonds de pension national » solidairement et collectivement géré par une structure spécifique, indépendante de l’État et représentative des citoyens-électeurs-contribuables, qui transformera l’actuel capitalisme en un Capitalisme Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.

    Bis repetita placent...


    • ploutopia ploutopia 31 mai 2010 12:41

      Vous devriez lire le document de Bernard FRIOT : http://www.carre-rouge.org/IMG/doc/Friot_pour_CR43_def-_.doc

      La qualification (et donc le salaire qui va avec) est un attribut de la personne, elle ne peut pas lui être retirée et elle ne peut que progresser au cours de la vie. La qualification personnelle est le contraire de la sécurisation des parcours professionnels, qui laisse la portion congrue aux droits transférés de l’emploi vers la personne puisqu’il ne s’agit que des droits liés à une certaine sécurisation de la mobilité de travailleurs devant en permanence prouver leur « employabilité » (les comptes épargne en matière de formation, de pensions, de couverture santé, le droit au reclassement). Elle est également le contraire du revenu universel. Le revenu universel (au sens de distribution universelle d’un forfait de plus ou moins haut niveau selon les projets, disons entre le RMI et le SMIC) pose les personnes comme porteuses de besoins qui pourraient être, pour un premier étage, financés par le revenu d’un patrimoine collectif dont l’Etat est le gardien et sur lequel chacun a un droit de tirage. A cet aval donné à une institution du capital aussi fondamentale que la propriété lucrative, le revenu universel ajoute le fait que, « premier chèque », forfaitaire, constitutif des ressources individuelles, il appelle un « second chèque », fonction de la contribution de l’individu à la production et donc confortera le marché du travail et la valeur travail. Le revenu universel est ainsi l’antagoniste du salaire universel, qui lui nous délivre du marché du travail, de la disqualification des producteurs posés comme êtres de besoins, de la fiction du revenu, de la valeur travail et de la propriété lucrative.

      Lire aussi : http://www.ecotheurgie.com/article-petits-trucs-pour-argumenter-contre-l-economie-37609654.html

      Dans d’autres systèmes économiques, il peut exister des instances formelles qui fixent les prix. C’est le cas dans le distributisme.
      Le distributisme prétend souvent qu’il propose un système AMA, où on commence par la distribution de monnaie (A comme argent). Cette monnaie sert à acheter des marchandises (M), et ces marchandises sont vendues contre de l’argent (A). L’enchaînement que Marx identifie dans le capitalisme est MAM.
      Cette présentation MAM est biaisée, car elle suggère que la première marchandise produit de l’argent (respectant le principe de la valeur travail), alors que la suivante doit être achetée par de l’argent préexistant. Le AMA est tout aussi biaisé, puisque les distributistes suggèrent que le premier argent est donné, tandis que le second est issu de la vente de biens. Le mérite au travail ne détermine plus le droit à consommer d’un individu en première instance, mais il est réintroduit en second lieu.
      En réalité, l’enchaînement réel est de type ...AMAMAMAMAMAMAMA... et n’a ni début ni fin. Le distributisme ne peut se présenter comme AMA que dans la mesure où il remet régulièrement les compteurs à zéro avec sa monnaie à durée de validité limitée.
      C’est donc une commission qui fixe les prix dans le distributisme. Ces prix sont déterminés selon des critères informels d’utilité sociale, c’est-à-dire de mérite du producteur. Les défenseurs de l’instance marché ne prétendent pas autre chose. Quel argument les distributistes peuvent-ils donc avancer pour prétendre être plus équitables que le marché. Un seul : "Le marché est méchant, nous sommes gentils. Le marché est injuste. Nous serons justes." Libre à nous de les croire.

      Ceci dit, dans le corps économique, il me semble important que ce soit la tête (politique) qui décide et non un de ces organes (marché).

       


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 mai 2010 12:51

      ploutopia (xxx.xxx.xxx.14) 31 mai 12:41
      "Le revenu universel (au sens de distribution universelle d’un forfait de plus ou moins haut niveau selon les projets, disons entre le RMI et le SMIC) pose les personnes comme porteuses de besoins qui pourraient être, pour un premier étage, financés par le revenu d’un patrimoine collectif dont l’Etat est le gardien et sur lequel chacun a un droit de tirage". A

      Cela n’a rien à voir avec ma proposition puisque je souhaite que le Dividende Universel s’auto-finance par les revenus d’un fonds solidairement et collectivement géré par une structure représentative des citoyens-électeurs-contribuables et absolument independante de l’État.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 mai 2010 10:41

      Il convient de cesser de considérer le concept de « retraite par répartition » comme un horizon indépassable et de remplacer ce concept par celui de l’instauration d’une Allocation Universelle transitoire suivie de la génération d’un Dividende Universel permanent et évolutif, « fonds de pension national » solidairement et collectivement géré par une structure spécifique, indépendante de l’État et représentative des citoyens-électeurs-contribuables, qui transformera l’actuel capitalisme en un Capitalisme Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.

      Bis repetita placent...


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 mai 2010 10:43

        Mes escuses : la répétition de mon commentaire est une erreur de manipulation.


      • foufouille foufouille 31 mai 2010 11:25

        comme tu les met tout le temps, seul les nouveaux ne connaissent pas


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 mai 2010 11:53

        foufouille (xxx.xxx.xxx.201) 31 mai 11:25

        La liberté d’expression permet aux anti-capitalistes et aux anti fonds de pension de répéter inlassablement les mêmes antiennes rétrogrades.
        Donc, n’en déplaise à beaucoup, la même liberté d’expression m’autorise également à répéter tout aussi inlassablement mes propres propositions progressistes.


      • foufouille foufouille 31 mai 2010 12:04

        c’etait juste une « pique »
        je suis contre toute censure


      • foufouille foufouille 31 mai 2010 12:06

        "La liberté d’expression permet aux anti-capitalistes et aux anti fonds de pension de répéter inlassablement les mêmes antiennes rétrogrades."
        on peut etre contre pour d’autre raison
        on ne peut, par exemple, prevoir les evenements sur 40a


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 mai 2010 12:09

        foufouille (xxx.xxx.xxx.201) 31 mai 12:04 

        c’etait juste une « pique »

        C’était juste un « rappel » smiley


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 mai 2010 12:11

        foufouille (xxx.xxx.xxx.201) 31 mai 12:06
        on ne peut, par exemple, prevoir les evenements sur 40a

        Cela ne doit pas interdire d’essayer d’anticiper : « Gouverner c’est prévoir ! »


      • foufouille foufouille 31 mai 2010 12:35

        en plus 1028€ en 2109, ca fera certainement pas grand chose


      • foufouille foufouille 31 mai 2010 12:37

        « Cela ne doit pas interdire d’essayer d’anticiper : »Gouverner c’est prévoir !«  »
        l’histoire nous montre l’inverse
        meme en cas de « complot », tout est possible


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 mai 2010 12:43

        foufouille (xxx.xxx.xxx.201) 31 mai 12:35
        « en plus 1028€ en 2109, ca fera certainement pas grand chose »

        Les calculs de Jacques Marseille sont

        « dividendes inclus et net d’inflation ».

      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 mai 2010 12:56

        Les calculs de Jacques Marseille, sur un siècle, sont « dividendes inclus et net d’inflation ».


      • foufouille foufouille 31 mai 2010 13:24

        et ?
        ca fera rien quand meme
        en plus c’etait un fonctionnaire bien payer
        pour que ca marche reelement, il faudrait l’equivalent actuel d’au moins 1200€, voire plus si on considere que tout serait payant/prive, disons 2000 .........
         


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 mai 2010 13:40

        foufouille (xxx.xxx.xxx.44) 31 mai 13:24
        « en plus c’etait un fonctionnaire bien payer »
        Dont, ignoblement, vous avez dit que « cela faisait un pourri de moins » quand il est mort...

        "pour que ca marche reelement, il faudrait l’equivalent actuel d’au moins 1200€, voire plus si on considere que tout serait payant/prive, disons 2000 ........."
        Aurais-je omis d’indiquer que ce Dividende Universel serait évolutif ? ? ? ...

         


      • foufouille foufouille 31 mai 2010 14:32

        « Dont, ignoblement, vous avez dit que »cela faisait un pourri de moins« quand il est mort... »

        ben oui, si chirac claque je rigolerais aussi comme pour les bobos de gauche
        je suis pas du tout chretien, la mort d’un pourri reste un pourri

        pour revenir au dividende
        il doit etre assez eleve pour eviter les sans rien « libertasplusrien », lie aux salaires qui seront forcement plus bas
        donc un smic TTC minimum
        assorti de la suppresion des deux 1° tranches d’IR
        donc au moins 2000 pour pouvoir payer la secu privee plus cher

        avec ton systeme, il faut aussi compter les crises de la bourse et que la plupart des gens sont « debiles » ou ne s’interessent qu’a eux


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 mai 2010 14:53

        foufouille (xxx.xxx.xxx.19) 31 mai 14:32
        « un pourri reste un pourri »
        En êtes-vous un également pour avoir une telle qualité de jugement en la matière ?
        Concernant Jacques Marseille, n’accusez-vous pas sans preuve ?

        « pour revenir au dividende
        il doit etre assez eleve pour eviter les sans rien »libertasplusrien", lie aux salaires qui seront forcement plus bas
        donc un smic TTC minimum
        assorti de la suppresion des deux 1° tranches d’IR
        donc au moins 2000 pour pouvoir payer la secu privee plus cher
        1)
        Le dividende universel se substitue naturellement au smic
        2)
        L’assurance maladie n’est pas nécessairement privée


      • foufouille foufouille 31 mai 2010 15:40

        « un pourri reste un pourri »
        En êtes-vous un également pour avoir une telle qualité de jugement en la matière ?
        Concernant Jacques Marseille, n’accusez-vous pas sans preuve ?

        desole mais c’est un gars qui se tire dans le pied
        il a pas ecrit que des belles choses
        deplus a ce niveau, ya plus beaucoup de morale
        surtout quand on voit les libertaire se lacher

        « pour revenir au dividende
        il doit etre assez eleve pour eviter les sans rien »libertasplusrien", lie aux salaires qui seront forcement plus bas
        donc un smic TTC minimum
        assorti de la suppresion des deux 1° tranches d’IR
        donc au moins 2000 pour pouvoir payer la secu privee plus cher
        1)
        Le dividende universel se substitue naturellement au smic

        d’ou l’obligation d’un niveau au moins aussi elever

        2)
        L’assurance maladie n’est pas nécessairement privée

        pas ce que disent la plupart des liberaux


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 mai 2010 16:21

        foufouille (xxx.xxx.xxx.19) 31 mai 15:40
        1)
        Le dividende universel se substitue naturellement au smic.
        « d’ou l’obligation d’un niveau au moins aussi elever »

        Je vous ai déjà dit que le DU serait évolutif.

        2)
        L’assurance maladie n’est pas nécessairement privée.
        « pas ce que disent la plupart des liberaux »

        Je ne suis pas responsable des propos des autres...


      • foufouille foufouille 31 mai 2010 18:05

        « Je vous ai déjà dit que le DU serait évolutif. »
        tres vague, il faut dons augmenter la cotisation sur 50a

        « Je ne suis pas responsable des propos des autres... »
        tu comptes gouverner seul ?

        il sufit de voir les paroles passe et presentes des ploutocrates pour voir que les promesses cache des racistes et autre hypocrite


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 31 mai 2010 21:46

        foufouille (xxx.xxx.xxx.19) 31 mai 18:05

        Toutes les questions précédentes que vous m’avez posées avaient leur réponse dans mon texte de départ.
        Lisez donc ce texte initial avec application et vous aurez les réponses à vos questions.


      • alcodu 31 mai 2010 14:37

        Qualifier la retraite par répartition de « mode solidaire » et la retraite par capitalisation de « mode égoïste » illustre bien la façon dont les socialistes (au sens large) trompent l’opinion.

        La retraite par répartition n’est évidemment pas plus solidaire que la retraite par capitalisation.
        Quand on cotise toute sa vie pour payer les pensions des retraités, on ne le fait pas par solidarité mais par calcul en espérant se voir financer sa propre retraite.

        Si les classes moyennes et les fonctionnaires défendent bec et ongle le système de répartition c’est tout simplement parce qu’ils espèrent récupérer plus qu’ils n’ont cotisé.

        En effet, par le jeu des plafonds et de la répartition coercitive , ils veulent opérer une redistribution à leur profit. Leur soi-disant solidarité n’est en fait qu’un calcul sournois pour obtenir plus d’argent par leurs moyens traditionnels à savoir la force que la société étatiste confère à celui qui a la plus grande capacité de nuisance ou d’influence.
        .
        gauche libérale


        • foufouille foufouille 31 mai 2010 15:43

          « Qualifier la retraite par répartition de »mode solidaire« et la retraite par capitalisation de »mode égoïste« illustre bien la façon dont les socialistes (au sens large) trompent l’opinion. »

          ben si, tu cotises pour toi, donc egoisme
          celui qui a le plus de fric, a encore une plus belle retraite, surtout grace a de bons conseil
          ou alors tu compte faire un systeme transparent et comprehensible par un idiot ou ignare ?
          faudrait deja commence avec les assurances privees ...........


        • fifilafiloche fifilafiloche 31 mai 2010 20:22

          En 1950, il y avait 4 actifs pour financer la rente d’un retraité. En 2030, il y aura un actif pour financer un retraité, c’est à dire que chaque actif devra verser la moitié de son salaire à un gérontocrate.


          Je ne connais aucun actif prêt à un tel sacrifice. Vous en connaissez vous ?

          • sto sto 1er juin 2010 07:46

            Hello

            En cas de retraite par capitalisation, un actif va egalement financer un retraite (soi meme)
            L’argument ne tient donc pas.

            D’autant que cette situation de 2030 n’est a priori qu’une projection d’un pic demographique, et pas une situation stationnaire.

            N’oublions pas, par ailleurs que la collectivite devra toujours financer la (petite) part de retraite (ou autre prestation sociale equivalente) des 15% (grosso modo) de non actifs en age de travailler (chomeurs, RMIstes, etc.)

            sans compter les problemes recurrents de l’economie basee sur des actions (pertes seches en eclatements de bulles tous les 4-8 ans, autres aleas, etcetcetc)

            conclusion : retraite par capitalisation = creusement du fosse des inegalites, et risques inconsideres, a grandes pertes pour une part de la population deja pauvre. L’exemple type a ne pas suivre donc. Allez jeter un coup d’oeuil aux ’stasunis.


          • Le péripate Le péripate 1er juin 2010 06:00

            Une commission pour fixer les salaires.... Il faudra ne pas oublier d’avoir quelques copains dans la dite commission.

            Autrement dit, c’est une grosse commission.


            • Internaute Internaute 1er juin 2010 08:57

              Puisque l’investissement ne vaut rien le mieux serait de donner leur retraite aux jeunes afin qu’ils n’aient plus besoin de travailler.

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