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Accueil du site > Tribune Libre > Fonds de pension : des vessies, des lanternes et des fous furieux

Fonds de pension : des vessies, des lanternes et des fous furieux

 D’après l’agence d’infos économiques Bloomberg, la Chine, la Norvège, Singapour et le Koweït ont déjà perdu plus de quatre milliards de dollars à cause du désastre écologique en Louisiane. Mais ils ne sont pas les seuls. Le désastre fait tache d’huile chez tous les actionnaires de fonds de pension qui misaient sur la redistribution généreuse de dividendes de la BP en oubliant que cela était possible grâce aux impasses faites sur la politique de sécurité environnementale pratiquées par le pétrolier britannique une fois qu’il avait décidé de « garantir » un sixième des revenus des retraités.
 
Et voilà que la City, mais aussi les retraités, le gouvernement mais aussi l’opposition travailliste, se mettent à blâmer le président américain qui, par sa politique « le pollueur sera le payeur », « s’attaque aux plus démunis, aux retraités, aux petits investisseurs » qui comptaient, pour arrondir leur retraite misérable voir inexistante, aux quelques sept milliards de livres de versement de dividendes du pétrolier. Le titre du Daily Telegraph (10/6/2010) résume la situation : « Barack Obama tient sa botte à la gorge des retraités britanniques ».

Bien entendu, le journal, fervent défenseur du libéralisme sauvage, s’arrête là.

On est hélas habitués à un monde ou le marché distribue les profits et fait payer par les Etats les pertes. (Quitte à les accuser juste après d’être des dépensiers frivoles). On est hélas habitués à subir ses analystes qui exigent, avec la cadence d’un métronome à grande vitesse, la privatisation des retraites, des entreprises stratégiques (énergie entre autres), qu’elles envoient ensuite aux tartares de la faillite (Californie, Grande Bretagne, etc.). On est hélas habitués à voir, et de plus en plus, des millions de retraités dépendant des résultats des financiers, résultats qui se font en déconnexion absolue avec le monde tel qu’il est. Financiers qui exigent en même temps (et le prennent en compte pour leurs « évaluations ») une modernisation des Etats aux frais du contribuable (routes, chemins de fer, aéroports, systèmes d’assurances, éducation, etc.) et, en même temps, leur paupérisation, voir leur extinction (baisse d’impôts, privatisations dans le domaine de la sécurité, de la poste, de la défense nationale, du contrôle des aéroports, etc.).

Le marché s’offusque qu’on lui demande des comptes, il se croit le seul à pouvoir évaluer (les autres et lui-même). Juge et partie, roitelet irresponsable, enfant gâté exigeant qu’on lui rachète chacun des jouets qu’il casse, en lorgnant parallèlement sur ceux de son voisin. 

Pour revenir au désastre écologique qui, très logiquement dans ce système irrationnel, devient un désastre des pensions, nos retraités à qui on a vendu une pérennité de revenus grandissants, non seulement n’auront pas leurs dividendes mais ils sont techniquement solidaires de BP. En d’autres termes, ils assument aujourd’hui une baisse d’un tiers du capital de la compagnie, et demain, sans doute, ils paieront ses pertes. Ils seront aussi les dindons de la farce au cas d’une reprise par une autre compagnie pétrolière qui exigera, pour l’achat, une minimalisation des créances. Et si la faillite de milliers d’épargnants et de retraités n’est pas suffisante, l’Etat mettra la main à la poche.

En conséquence, les travailleurs anglais (mais pas seulement) se trouvent dans une situation surréaliste : ils s’obligent solidaires non pas des victimes du raz de marée pétrolier en Louisiane mais de ceux qui l’ont provoqué. En espérant de la sorte pouvoir manger demain. C’est pourtant mal barré : chaque baril déversé sur le golfe du Mexique coûte plus qu’une pension mensuelle dorée (4 000 euros). D’autant plus que BP est entrain de perdre beaucoup plus à la bourse (un tiers de sa valeur) que ce que lui coûtent effectivement les mesures anti-pollution engagés et le dédommagement des victimes. Jusqu’où ira la logique prédatrice de l’immédiat ? 


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46 réactions à cet article    


  • Gollum Gollum 12 juillet 2010 10:05

    D’autant plus que BP est entrain de perdre beaucoup plus à la bourse (un tiers de sa valeur)


    C’est même 58% de baisse par rapport à son plus haut sur les trois derniers mois...
    Il y a toutes les chances que BP se trouve tôt ou tard en faillite et qu’elle dise alors au gvnt US : Fuck you !

    • Bruno R. Bruno R. 12 juillet 2010 15:05

      BP en faillite ? Non, je ne crois pas


    • iris 12 juillet 2010 10:15

      catastrophique et les médias se taisent !


      • paul mohad dhib 12 juillet 2010 10:25

        l’argent n’est qu’une des armes de ceux qui veulent beaucoup plus ...
        mais plus que quoi ? plus que ce qu’ils pourraient avoir en le faisant seul ,eux même...
        moi je dis quand on a le sens du risque, et que l’on est génial, on se « démerde » tout seul...sinon a quoi bon être genial et risque tout ?
        l’argent est une des manières de s’octroyer/voler, sur le dos d’un collectif, plus que sa capacité a faire soi même, en un mot c’est un collectif au service de Mossieur Obelix, Mossieur obelix étant ici celui qui veut manger tout les sangliers.....pour peu qu’on le laisse faire...
        Sans argent comment faire pour avoir plus que ce que l’on peut faire réellement ?
        simple, il n’y a qu’un autre moyen, la violence...
        ainsi on découvre que argent = violence = guerres = +d’argent = + de violence....
        avoir plein d’argent donne le pouvoir de manipuler qui l’on veut , comme on veut,etc...
        l’argent seul n’est qu’un bout de papier qui peut servir a allumer le feu, sinon je ne vois pas,
        Conclusion...provisoire....a vous de voir....


        • Cug Cug 12 juillet 2010 10:25

          Article intéressant qui montre bien comment l’oligarchie financière vous tient par les bourses.

          Si BP fait faillite, une compagnie US l’a rachètera ...
          Le trésor US n’est plus à quelques milliards prêts.

          Et de toutes les manières lorsque les affaires tournent vraiment mal l’Etat est là pour reprendre le tout sous son aile au frais des contribuables.

          En fait l’oligarchie financière est si puissante chez les anglo-saxon que les profits sont privatisés et les pertes socialisés. Une sorte de partenariat public/privé rigide qui ne fonctionne que dans un sens.

          A chaque milliards avancé par les Etats pour sauver le système financier, à chaque fois que les banques centrales prennent les titres pourris en pension contre du bon argent tout frais et pas cher, que l’Etat nationalise ici des banques là des entreprises, etc etc c’est encore un peu plus de temps gagné mais gagné sur quoi et pour quoi ?


          • le naif le naif 12 juillet 2010 14:13

            @ Cug

            Et de toutes les manières lorsque les affaires tournent vraiment mal l’Etat est là pour reprendre le tout sous son aile au frais des contribuables.

            Dans ce cas, aucuns Etats, pas même les USA ne pourront payer tant le « coût » écologique sera pharaonique il est même à craindre que le Golfe du Mexique ne se transforme pour de longues années en un vaste cloaque sans vie...... Aucun dollars ne pourra de toute façon réparer ce désastre.

            Un Excellent article sur le sujet : Pandémie de pétrole

            @ L’auteur

            Merci pour ce texte très pertinent qui démontre parfaitement dans quelle schizophrénie, l’homme occidental évolue.

            Cordialement


          • sisyphe sisyphe 12 juillet 2010 10:41

            Les retraités des fonds de pension se retrouvent comme des cormorans englués dans une marée noire, et obligés de défendre le pétrolier... 

            C’est beau, le libéralisme, non ? 

            PRI-VA-TI-SONS, qu’ils disent..

            Et après,.......... à chacun sa merde.... 

            On vit une époque formidable ! 


            • PhilVite PhilVite 12 juillet 2010 12:21

              Le problème du « chacun sa merde », c’est que ça n’existe pas.
              On finit toujours par se prendre la merde des autres sur le coin de la gueule !  smiley


            • sisyphe sisyphe 12 juillet 2010 12:26

              Exact ! 

              C’est le principe des vases communicants

              Le système capitaliste néolibéral : gagnant (pour une très petite minorité) - perdant (pour la grande majorité) 

              Pile tu perds, face, je gagne ! 


            • wesson wesson 12 juillet 2010 14:56

              Bonjour sisyphe,

              "Le système capitaliste néolibéral : gagnant (pour une très petite minorité) - perdant (pour la grande majorité) "

              C’est comme le foot ou les spermatozoides : 1 gagnant, tout le reste perdant !

              et ce qui est con chez l’homme, c’est de croire sans cesse que le gagnant, ce sera lui !


            • sisyphe sisyphe 12 juillet 2010 15:50

              Salut Wesson !

              Ben oui ; c’est « the american dream » ; c’est comme ça qu’ils nous tiennent ; à l’image de toutes les émissions TV de « nouvelle star », de « millionnaire », de « loto » ; faut bien une carotte, pour faire croire que CHACUN peut y arriver (et supporter le bâton dans le fion......) ; le grand mythe de la réussite individuelle ; quitte à écraser les autres pour y arriver...

              Individuation nécessaire et à double effet kiss-cool : déliter le lien social (comme ça, pas de manifestation de masse), et nourrir la lutte de chacun contre les autres les « do it », « be yourself », la vitrine jet-set, les « people », les miroirs aux alouettes....

              l’ascenseur social remplacé par les rutilants (et illusoires) escaliers de la gloire ; la réussite par procuration, le rêve orchestré, mis en scène, le devant de la scène animé de marionnettes, voire d’épouvantails et de boucs émissaires, pour provoquer les réflexes primaires de survie, de défense de ses intérêts perso, le« self-struggling for life » ... 

              C’est vieux comme le monde, mais, hélas, ça fonctionne plus que jamais ; faut dire qu’ils y mettent le paquet.. 

              Si t’as pas une Rolex à 50 balais..... 

              La pub comme mode philosophique de pensée ; c’est beau, le progrès, non ? 

               smiley


            • frugeky 12 juillet 2010 10:59

              Bonjour
              On se lasserait de reprendre la litanie des petits épargnants grugés par la main invisible du marché : eurotunnel, eurodisney, enron, france-telecom, etc...aujourd’hui bp
              Tous les baisés comptez-vous. Que certains puissent encore croire dans les capacités du marché à améliorer leur quotidien relève de la religion.
              Il n’y a qu’a voir quelles sont les personnes qui promeuvent l’épargne salariale et la retraite par capitalisation pour savoir que tous ceux qui mettront au pot se feront plumer aussi sûrement que 2 et 2 font 4.
              Sauf, bien entendu, ceux qui auront la responsabilité de ces fonds, comme d’hab’.
              Salutations.


              • asterix asterix 12 juillet 2010 11:04

                La pollution BP est un problème mondial. Confisquons tous ses actifs et demandons à l’ONU d’interdire immédiatement tous les forages de pétrole abiotique, c’est la survie de l’humanité qui est en jeu.
                Et tant pis pour la perfide Albion qui a joué avec l’argent de ses pensionnés ! Marre de ces clowns qui ont un pied outre-atlantique là où cela rapporte, et l’autre en Europe là ou il faut se faire rembourser.


                • rastapopulo rastapopulo 12 juillet 2010 11:42

                  Que les secrétaires de l’ONU soient tous des obligés des anglosaxons ne vous effleure pas l’esprit...

                  Toujours cette croyance dans le supranational (voulu par les anglosaxons).


                • Gabriel Gabriel 12 juillet 2010 11:18

                  La photo est très explicite, rien à rajouter !


                  • patroc 12 juillet 2010 11:37

                    D’autant plus qu’ils ne sont pas prêt de la boucher, cette fuite !.. Le clash approche !..


                    • easy easy 12 juillet 2010 11:39

                      On prend en pleine figure l’effet pervers de l’absence d’odeur de l’argent.

                      J’ignore s’il y a eu des cas Historiques où l’absence d’odeur de l’argent a interpelé autant les gens mais il est certain que depuis 30 ans, ce problème fait régulièrement surface (en particulier depuis la découverte des étonnantes manoeuvres financières qui ont eu lieu pendant la seconde guerre mondiale.

                      Se pose et va se poser de plus en plus la question de l’odeur de l’argent, de sa traçabilité.

                      Mais quand bien même une solution serait trouvée pour le tracer, chacun s’arrangera pour les effacer ces traces.

                      Ainsi, ce qui se pose vraiment au fond c’est non pas notre hypocrisie puisque nous savons tous qu« en gros c’est le Not in my garden qui prévaut, mais plutôt notre... comment appeler ça...cette sorte de semblant d’innocence que nous prenons tous lorsque nous saisissons la plume disons de pamphlétaire ou de critique.


                      Quel nom donner à cette habitude millénaire que nous avons tous, sans exception, de désigner un coupable, un fautif, un amoral, alors qu’au fond et au minimum, nous tripotons de l’argent qui ne laisse pas de traces ? Le mot hypocrisie ne convient pas puisque personne n’est dupé. Et puis hypocrisie est un mot à connotation bien trop négative pour désigner quelque chose d’aussi ordinaire (même si on n’aime pas le reconnaître)

                      Concernant le manque d’hygiène financière, les pauvres qui sont honnêtes (je veux dire qui gagnent leur trois sous en bossant honnêtement) ne sont pas concernés.
                      Maios dès qu’on est un tout petit peu moins pauvre, dès qu’on a 3 sous de côté, on cherche à les placer et ) partir de là, l’air de rien, sans que les parents, conjoints ou amis n’y voient la moindre différence, on fait automatiquement partie des cochons.

                      Ainsi, en classe, ya des gamins qui font, le coeur en larmes, des dessins de protestation contre cette salété de marée noire et leurs parents, leurs grands-parents (qui vont leur laisser un héritage) sont très exactement responsables et complices de cet accident puisque pour performer leur placement, ils ont choisi l’entreprise qui distribue le plus, sans accorder le moindre regard sur la manière dont ces bénéfices sont obtenus.



                      Le seul fait que l’argent n’ait pas d’odeur, qu’il ne soit pas traçable alors que tout le monde l’utilise, constitue le plus grand des message d’inconduite.

                      Sur les paquets de clopes, il y a »Attention ça va vous tuer et tuer votre entourage« 
                      Sur les billets, il n’y a aucun avertissement de possible nuisance, au contraire, on n’y voit que des références bourrées d’honneur et de gloire.


                      Rêvons ; Peut-on, depuis que l’argent est devenu électronique, lui conférer une odeur ?
                      Je pense que si une parole, un déplacement laisse des traces alors un mouvement d’argent peut en laisser . Mais si on conférait une note éthique à l’argent (selon le circuit qu’il emprunte) on n’a pas fini de débattre de sa note. »Les 3 euros que j’ai gagnés sur le poisson frais que je t’ai vendu, tu ne me les dégrades pas mais tu dégrades les 2euros que j’ai gagnés en te vendant des moules dont tu prétends qu’elles puaient."
                      C’est ingérable.


                      Autant laisser les choses comme elles sont mais éviter simplement de dénoncer les uns ou les autres alors qu’au fond, on est soi-même un mazouteur.





                      • dom y loulou dom y loulou 12 juillet 2010 13:09


                        un raccourci vraiment trop easy

                        ce que vous décrivez est une pratique criminelle qui gomme ses sources et s’appelle blanchiment d’argent

                        tous les avoirs ne sont pas de cet ordre

                        au contraire, si vous ne faites pas partie des requins le système vous traque chaque centime gagné ou hérité et les héritages ont été gagnés et servent des buts qui peuvent aussi être très constructifs

                        la sainteté de la pauvreté fait partie de ces mythologies destructrices de vies.

                        La pauvreté est un crime, ni plus ni moins, dont ne sont évidemment pas coupables les pauvres, mais ceux qui possèdent pour dominer au lieu de partager.


                        riche ou pauvre ne fait pas l’aom... pourtant « combien tu pèses » n’est pas une expression aristocratique n’est-ce pas ?


                        Le coeur définit l’être qui le porte... ou son absence, peu importent ses avoirs s’il est généreux.

                        allez reprocher à quelqu’un d’attaqué de toutes parts de s’en prémunir et d’oeuvrer à l’édification d’un avenir possible... de le mettre dans le même sac que des truands finis, des bourreaux du vivant. Merci de faire la part des choses et des êtres.


                        Riche = mal, pauvre = bien est une ineptie totale qui elle non plus, aussi peu que chez les crapules financières de l’oligarchie impériale, ne soutient pas autre chose que l’avoir au détriment de l’être et donne TOUS POUVOIRS aux crapules, riches ou pauvres et détruit irrévocablement la classe moyenne.

                        Ainsi se punissent sans le voir les êtres cruels en se subordonnant au mal , la disparition de la classe moyenne ne fait pas disparaitre la classe voulue par l’oligarchie impériale : celle des esclaves. 

                        Toutes les lois humanistes furent apportées par la classe moyenne. Elle seule se souciait de ceux qui ont moins et de leur permettre daccéder à plus de richesses. 

                        Elle était appelée la bourgeoisie, jusqu’aux nouveaux riches des dernières décennies, issus de bas-fonds crapuleux... mafieux eux et sans noblesse humaine aucune, ils croient pouvoir accéder aux fortunes rothschild... les plus cons ceux-là, leurs plus vils serviteurs inconcients.

                        Des sarkosy qu’ils deviennent, se véhiculant dans des espaces mentaux complètement abstraits, sûrs de leur connerie et se réveillant à celle-ci toujours bien trop tard, comme les benito mussolini et consorts.


                        Mais là où je vous rejoins est que la guerre entre riches et pauvres est peut-être bien le levier principal, concret celui-là, de la sclérose de la société, autre sclérose qui défnit des rapports verticaux entre les aom, la vieille maladie héritée de babylone.


                        Quand on partage tout ce qu’on a il ne reste que la largeur variable du coeurs des êtres.


                        Les avoirs ne servent qu’à construire et créer. L’oligarchie impériale le sait très bien et veut dès lors être seule à créer et nous empacter dans son trip de gouvernance planétaire.
                         
                        Et si, en face d’eux, il n’y a plus que des pauvres toute la société est alors à leur merci complète. Vous comprenez cela ?

                        C’est comme pour tout don reçu de la vie, c’est ce qu’on en fait qui compte.


                      • easy easy 12 juillet 2010 13:55

                        Ici, en titre, on pose le fait que derrière BP qui s’est comporté en voyou industriel (comme ses copains) il y a des actionnaires et que cesw actionnaires sont des fonds dce pension et que ces fonds de pension gèrent les économies de gens qui se considèrent probablement, comme étant de braves gens.

                        Que eux, ces épargnants qui exigent de BP les meilleurs rendements et les plus hauts cours (qui sont très souvent obtenus avec une compression de personnel) réalisent en ce moment que leur argent sent comme la marée noire, c’est une chose possible. Mais ensuite quand il ponctionnent dans leur patrimoine poour offrir quelque chose à leurs héritiers, de cette vague odeur, il ne restera plus rien. je vois mal un petit-fils prendre de cet argent et marquer sur les billets ou dans sa mémoire qu’ils ont été obtenus au prix d’une énorme souillure, d’un crime écologique.

                        Il n’est pas possible de maintenir la trace de l’argent ou son odeur car 100% des gens ont de l’argent qui est passé dans les égouts à un moment ou à un autre (sans que ce soit tellement ou entièrement ou toujours de leur faute) ; Alors, laissons tomber le rêve de le tracer ou de punir ceux qui tirent les ficelles.

                        Je veux dire que ce serait super chouette que les actionnaires des entreprises soioent toujours des gens chelou, des sales types. On les clouerait au pilori chaque fois que leur entreprise fait une cochonnerie. Or les actionnaires sont des gens comme tout le monde, c’est ton père, ta tante, ton neveu, ton grand-père qui est boulanger et a toujours payé ses PV. Il semble alors très difficile de jeter des tomates sur tous ces gens là.
                         Conclusion : lors d’une catastrophe industrielle, il est plus simple de crucifier le PDG que les actionnaires, bien que ces derniers, par leur cupidité, aient poussé le PDG à prendre des risques fous.


                        Cela dit, je ne demande pas qu’on cesse de faire tout notre possible pour essayer de tracer l’argent du crime organisé. M’enfin j’ai idée qu’on traque, certes, mais qu’on ne trouve pas grand chose. Pourquoi ? Chais pas. C’est étrange, chaque fois qu’on pond un système de contrôle, il semble contenir les formules de contournement. (cf les radars routiers ou le crédit impôt recherche) et le jeu de cette jungle consiste à faire partie de ceux qui ont compris comment s’y prendre.


                        Je suis sûr que tu sais comment contourner l’interdiction de télécharger des trucs


                      • paul mohad dhib 12 juillet 2010 11:45

                        les dégâts de l’argent sont les dégâts des humains, tous nous avons une vie basée sur :
                        ....moi d’abord,....et seulement ..moi d’abord... je ne dis pas ici que c’est bien ou mal, le propos est ailleurs, le propos est d’observer, pas d’avoir une opinion...voyez vous ce que je veux dire ?
                        humble ou puissant c’est ce : moi d’abord ..qui domine et finit en : moi seulement....même si pour y parvenir je m’allie avec d’autre, ma démarche devient : moi seulement
                        toutes nos actions partent de cette pensée originelle, et elle aboutit en toute logique a nos societes violentes, injustes qui durent qui durent qui durent qui durent..depuis des millénaires, je pense..
                        avant d’aller plus loin, si rien n’est perçu dans ce qui aboutit a nos sociétés qui , malgré des changements techniques important , me semblent n’avoir pas du tout évoluées mentalement, si rien n’est perçu de l’origine donc , alors la seule modification qui va se produire sera ,- soit la bonne guerre qui donne encore + de PIB ( ex : usa 52 % PIB mondial en 1945,score a ce jours inégalé..)- soit un léger mieux bon a prendre sans faire la fine bouche, genre De gaulle et CNR ,- soit un système totalement ferme autoritaire genre élevage de porc en ....basse bretagne..
                        mais dans les époques de richesses, qu’en était il de l’Afrique,de l’Asie etc a cette époque ou le colonialisme détruisant d’abord des modes de vies millénaires ,devenait ensuite un prédateur...eh oui, la richesse est toujours au détriment de quelqu’un, ...un fait que l’on refuse de voir,toujours..cela dit je crois fermement que entre voleurs et volés , les vases sont communiquant et que selon les circonstances colonial un jours, peu devenir colonise le lendemain, il n’y a pas de rédemption dans la pauvreté non voulue, dans la vie simple subie..
                        Des mots durs, qui me semblent hélas, mille fois hélas, plutot proches de la verite que du mensonge, dans les grandes lignes bien sur...


                        • dom y loulou dom y loulou 12 juillet 2010 14:39

                          *tous nous avons une vie basée sur ... moi d’abord"

                          parlez pour vous-même s’il vous plait, pas pour les autres, je ne me reconnais pas dans votre jugement ou du moins je fais partie de ceux qui s’efforcent de ne pas prendre cette devise comme un axe de vie, ce n’est pas le mien. La vérité d’abord en ce qui me concerne.

                          faudrait déjà sortir de ce trip magique qui fait qu’on retiendrait une réalité merveileuse pour rester dans une autre merdique... comme si tout était virtuel et interchangeable comme dns un jeu vidéo... les créatures de ce monde ont un utre avis, ils sont cequ’ils sont prc quèils l’ont choisi.

                          Et puis les marchands d’armes ne sont pas virtuels et nos souffrances non plus, aussi peu que la beauté de la création à laquelle nous infligeons nos vues mystiques péremptoires, demandez aux baleines. 

                          c’est se prendre pour des dieux abscons qui voudraient définir la réalité, ce qu’AUCUN D’ENTRE NOUS EST, la réalité est bien plus large, intelligente et vivante que la société de consomation et tous ses assoiffés de pouvoir, riches ou pauvres.

                          La réalité est aussi vaste que tous les rêves des êtres.

                          Point précis que l’oligarchie n’a de cesse de rabougrir à des pensums de stupidités placées devant les harmonies de l’univers afin que le nombre ne les voie plus à force de les oublier.

                          Restent competition, peur et arrogance, leçons bien apprises qui assurent la verticalité entre les êtres, mais cela a toujours été une vue de l’esprit, rien d’autre, le plancher des vaches nous est tous commun, de la fourmi à l’éléphant.

                          Le contexte qui ne va pas du tout est politique, le monde n’est pas en cause ni les lois fondmentales de la civilisation, ce mélange de genres doit être vu, car babylone n’est pas l’univers et si les citoyens renoncent à se défendre POLITIQUEMENT alors la politique, l’organisation de la cité reprend ses couleurs basiques de petits chefs et des curées, imposées par ceux qui nous obligent à contrecarrer leurs plans de domination ABSOLUE de l’humanité.

                          Mais la grande babylone consumériste n’est pas l’univers et ne le définit aucunement.

                          L’univers n’est pas une vue de l’esprit et celui-ci nous apprend ses lois harmoniques de résonances ou à défaut, encombrés de mickey mouse plein la tronche... être irrémédiablement esclave de la folie du trip impérial, gesticulant en-dehors des lois du vivant.


                        • Francis, agnotologue JL 12 juillet 2010 11:47

                          Titre, photo, article : excellents.

                          Ces fous furieux qui nous ont déjà écoeurés jusqu’à la nausée en étalant leur rapacité qui n’a d’égale que leur bêtise, sont encore capables de nous étonner !


                          • mako mako 12 juillet 2010 12:19

                            C’est un squale très agressif !


                            • Reinette Reinette 12 juillet 2010 12:20


                              En conséquence, les travailleurs anglais (mais pas seulement) se trouvent dans une situation surréaliste : ils s’obligent solidaires non pas des victimes du raz de marée pétrolier en Louisiane mais de ceux qui l’ont provoqué.


                              - ça m’a toujours étonnée de voir les travailleurs et leurs syndicats défendre les pollueurs-patrons ; le fait de garder leur emploi -même très mal rémunéré- est plus important que leur santé et celle de leurs enfants.

                              j’ai souvent été abassourdie de voir des délégués syndicaux écarter d’un revers de main toutes questions qui touchent au bien-être et à l’environnement des travailleurs dans leur entreprise et leurs lieux d’habitation - seuls le maintien des emplois est important.

                              Par ex., l’usine de retraitement de La Hague pollue toute une région : mais surtout ne vous avisez pas à aller parler de santé et de bien-être des habitants et leurs enfants dans ce coin : une grande partie de la population de cette région dépend économiquement de cette usine - donc, silence... on trime, on tousse, on crève !

                              http://fr.wikipedia.org/wiki/Eau_potable_en_France#Pollutions_industrielles


                              • dom y loulou dom y loulou 12 juillet 2010 12:23


                                je joins un dcument qui montre la direction ineffable de BP, la tête des têtes donc et qui est persuadée de règner sur tout le common wealth et de gouverner les 16 états qui le composent...

                                http://www.youtube.com/watch?v=7Fcr4YTRkro

                                qui va donc expliquer à cette dame que non, elle ne gouverne pas le common wealth, que depuis belle lurette ils sont des états démocratiques souverains et que le reste du monde les subit comme une « common destruction » ?

                                wikipedia :

                                Le Commonwealth fait la promotion d’une série de valeurs communes à ses membres telles que l’égalité, la non-discrimination, la démocratie et la primauté du droit.

                                Dans la pratique, la reine dirige le Commonwealth avec seulement un pouvoir symbolique, et c’est le secrétaire général du Commonwealth - actuellement Kamalesh Sharma - qui est le dirigeant de l’organisation.

                                Le Commonwealth n’est pas une union politique, et ne permet pas au Royaume-Uni d’exercer une puissance quelconque au-dessus des affaires d’autres membres de l’organisation.

                                ...

                                quelqu’un peut rappeler ces quelques principes à cette dame ? Que les états membres du common wealth ne sont pas son entreprise BP et que les nations en-dehors du common wealth ne reconnaissent nullement celui-ci comme leur souverain ? Que peut-être il aurait été utile qu’elle assiste aux débats du common wealth au lieu d’y faire figure d’icône divine pour se rendre compte que l’empire britanique c’est du passé bien révolu ?

                                l’europe n’est pas BP, l’occident n’est PAS son royaume et nous ne sommes pas ses ouailles, encore moins en ne faisant pas partie du common welath et personne ne lui donne de statut de règnante non-élue, aussi peu qu’aux Rothschilds, faux dieux auto-proclamés depuis 4000 ans.

                                En folclore elle est très sympathique mais si elle doit se présenter comme un vraie règnante et croit que le common wealth dirige le monde alors faut mettre le holà rapidos.


                                • Pyrathome pyralene 12 juillet 2010 12:48

                                  Beau paradoxe déliquescent

                                  Jusqu’où ira la logique prédatrice de l’immédiat ?

                                  C’est très simple, on file à tombeau ouvert dans le gouffre du néant.....noyés dans cette merde de pétrole et de corruption !!...le glas sonne à la porte....


                                  • easy easy 12 juillet 2010 13:10


                                    Moi ce qui m’étonne c’est que malgré l’instruction, malgré le grand nombre de bacheliers, il y ait encore autant de gens qui répètent ce poncif ; exactement comme s’ils imaginaient que là, maintenant, seulement maintenant, c’est le vrai, le bon, le meilleur moment pour le dire. Comme s’ils ne savaient pas que ça fait au moins 5000 ans qu’il y a des gens qui prédisent la fin du système en parlant de glas.

                                    Alors, sur la distance, avec le temps, ils finissent tout de même par avoir raison. C’est comme si l’on disait à quelqu’un qui achète une voiture « Tu vas te planter avec ». C’est comme si l’on disait à un quelqu’un qui crée son entreprise « Tu vas avoir de gros soucis »




                                  • Pyrathome pyralene 12 juillet 2010 13:32

                                    Sauf que lorsque l’on roule avec une voiture « épave », il faut s’attendre à de gros ennuis....
                                    De plus, dans l’histoire de l’humanité, jamais autant de dommages et d’outrages n’ont été fait à la planète et sans compter sur la capacité destructive entre les mains de fous furieux....
                                    Quand je dis le glas, c’est celui d’un monde pas DU monde....


                                  • easy easy 12 juillet 2010 14:16


                                    Votre recours au mot « épave » m’offre l’occasion de décaler un peu par rapport au sujet.

                                    Une voiture qui ne roule plus est effectivement une épave selon la vision qui veut qu’une voiture roule et freine correctement. En tant que voiture elle est finie, morte, elle n’existe plus. Mais du point de vue des Etoiles, cette épave n’est que différente, transformée, rouillée, dispersée en pièces détachées et en poussières,

                                    Alors la Terre, s’il peut se produire un moment où son atmosphère interdirait la vie aérobie, s’il peut se produire un moment où tout ne serait plus que décharge, elle ne sera une épave que selon notre vision qui veut encore une planète en bon ordre de marche avec des poissons partout.

                                    Car il ne faut pas perdre de vue qu’en ce moment, il y a des mlillions de gens qui vivent (et parfois sont heureux) dans des épaves de terres. En effet, ce qu’est le Sahel par rapport à ce qu’il était il y a 3000 ans est très différent, c’est très épavé. Idem pour certaines parties de la côte péruvienne, pour les déserts américains, pour l’île de Pâques, pour la Jordanie, l’Irak,etc

                                    Une Terre entièrement faite de dunes et de vieilles mines ne sera pas forcément considérée comme épave par tout le monde. Sur terre comme sur Mars, yaura des bestioles qui la trouveront vivable. 




                                  • Pyrathome pyralene 12 juillet 2010 14:00

                                    Les requins n’ont que faire des fonds de pension et l’état du Golfe du Mexique ne font pas rire les requins et les autres espèces.....
                                    C’est une histoire totalement dérisoire au regard de l’apocalypse qui se dessine dans cette partie du monde et certainement ailleurs à moyen terme.....une shoa, un crime majeur contre l’humanité !! Ils ne pourront pas dissimuler longtemps les ravages de cette ignominie, ce n’est pas un 11 septembre, c’est bien pire....


                                  • dom y loulou dom y loulou 12 juillet 2010 14:47

                                    je suis daccord avec pyralène

                                    et il faut certainement un procès digne de Nuremberg à partir du moment où, comme dans ce cas, il est prouvé que la catstrophe était volontaire.

                                    des procureurs indépendants et courageux dans la salle ?


                                  • Philou017 Philou017 12 juillet 2010 13:01

                                    Le scandale va plus loin.
                                    Qu’est-ce que les fonds de pension ?
                                    Il s’agit en fait d’organismes chargés de ponctionner massivement les bénéfices des entreprises grâce à leur puissance financière. Ces fonds n’en ont ont strictement rien à faire du développement de l’entreprise, de la qualité des produits vendus, des équilibres sociaux, écologiques, etc....

                                    Leur seul objectif est de ramasser le maximum d’argent grâce à l’achat d’actions qui leur permet d’agir en maitre au niveau du conseil d’administration. Et on sait que les avocats d’affaires qui représentent ces fonds dans les conseils font une pression constante sur la direction d’entreprise dans un seul but : maximiser les revenus par action dans le prochain bilan à fin d’année. Pour cela ils désignent et payent à prix d’or des chefs d’entreprises ayant les capacités de maximiser ces bénéfices, avec salaire et parachute en or massif.
                                    Peu importe les moyens : licenciements, délocalisations, exploitation éhontée du personnel, mépris de l’écologie, re-localisation du siège et des comptes dans des paradis fiscaux, etc...

                                    Les futurs retraités qui investissent là-dedans sont donc dans le rôle d’exploiteurs rapaces sans vergogne, ni morale... Il est à noter que ces fonds de pension prospèrent dans les pays les plus riches. Leur pouvoir financier leur permet donc de ponctionner des pays moins riches en achetant les entreprises de pays plus modestes, ceci sans aucune visée industrielle, sociale, de développement réel ou autre sinon d’amplifier leurs revenus. Et donc in fine d’enrichir les pays qui sont déjà les plus riches sur le dos d’autres moins friqués.

                                    Il s’agit donc selon moi d’une sorte de vol légalisé à l’aune de la théologie libéral et de l’affairisme sans scrupules. Faut-il plaindre ceux qui se seront laissé aller à profiter d’un tel système ?


                                    • zelectron zelectron 12 juillet 2010 13:42

                                      @Philou017
                                      votre texte est non seulement clair mais exact, il y manque le fait qu’une fois sucé le sang de l’entreprise ils s’enfuient en laissant un tas de décombres avec des employés sur le pavé ! pour recommencer un peu plus loin, assurés qu’ils sont de l’impunité procurée par des systèmes corrompus.
                                      L’affairisme sans scrupules voire mafieux avec des méthodes inqualifiables (menaces et mises en œuvres d’icelles, intimidations et chantages, promesses non tenues et miroitements factices) n’est pas à mettre en parallèle avec la « théologie libéral » ce terme est bizarre, je ne le comprend pas d’autant qu’il y a un nombre stupéfiant de libéralismes sur la planète et comme toujours de bons et de mauvais...
                                      Pour en revenir aux fonds de pensions ce sont pour les retraités des miroirs aux alouettes ; comment croire que sans rien faire on puisse gagner plus d’argent qu’en travaillant ?...et pourtant... c’est révulsant, à vomir...ce genre de retraité est complice des avanies et des crimes induits qu’il provoquent.


                                    • wesson wesson 12 juillet 2010 15:27

                                      bonjour Philou017,

                                      "Les futurs retraités qui investissent là-dedans [les fonds de pension] sont donc dans le rôle d’exploiteurs rapaces sans vergogne, ni morale...« 

                                      exact mais ça necessite un peu d’analyse. Si il est vrai que certains investisseurs sont parfaitement conforme à votre description, un nombre de plus en plus grand de personne on été fortement incité dans cette voie, et pour certains n’ont carrément pas eu le choix.

                                      Les incitations sont d’ordre politique et fiscale : en organisant d’un coté la destruction de tout système alternatif à la capitalisation - et on y est actuellement - et d’autre coté en créant des niches fiscales sur des produits liés en dernière analyse aux fonds de pensions capitalistes. Il y a là un bon nombre de nigauds qui ont été largement poussés par une armada de conseillers financiers, et parfois même fasciné par la promesse de doublement de capital toute les N années - cf natexis, doublo, etc etc.

                                      Et le pire, ce sont les gens qui n’ont pas eu d’autre choix, comme par exemple ces salariés d’Enron qui étaient obligés de cotiser à la retraite maison sans qu’ils n’eurent aucune autre alternative.

                                      Et vous arrivez à la situation actuelle ou bon nombre de petits investisseurs, plus ou moins consentant sont les soutiens populaires du capitalisme, et de peur de perdre les quelques picaillons qu’ils espèrent tirer de leur »placement", vont voter absolument toute les mesures antisociales, polluantes sans se rendre compte une seconde qu’ils risquent eux-même de pâtir de leurs décisions. Baladez-vous dans une AG d’actionnaire pour vous rendre compte que les scores des votes sont absolument staliniens et vont toujours dans le même sens : on se verse un max de dividendes, point !

                                      C’est ainsi que la capitalisme a marqué sa victoire idéologique la plus éclatante, en faisant de ses victimes les plus directes les complices objectifs de la dégradation de leur condition d’existence.

                                      Comment sortir de cela ? Par la même voie que nous y sommes rentrés, c’est à dire une volonté politique.


                                    • schweitzer schweitzer 12 juillet 2010 13:49

                                      C’est grave, docteur ?
                                      A+. Jake.


                                      • mokhtar h 12 juillet 2010 13:59

                                        A mon avis, il faudrait supprimer ces fonds de pension ou bien limiter leur champ d’action aux obligations d’États, par exemple.
                                        Il y a quelque chose d’immoral lorsque ces fonds de pensions ajoutent à la spéculation effrénée sur les matières premières lors de ces dernières années. Exemple : la dernière crise sur un pétrole abondant et disponible et pourtant de plus en plus cher, ou les fonds de pension spéculateurs n’ont pas eu précisément le beau rôle !


                                        • Dominitille 12 juillet 2010 14:28

                                          Les syndicats réunis des poissons, crabes, crevettes, oiseaux en tout genre, palétuviers, sable, plage, galets,phoques, baleines, et autre faune et flore en sont réduits à crever de par la faute du pognon des humains. Qui va rembourser leur vie fichue engluée dans le pétrole ?
                                          Pognon, pognon, le dieu des humains.
                                          Notre soi-disant supériorité sur les autres espèces fait boomerang et nous revient en pleine figure. Plus con qu’ un humain ya pas dans les règnes animaux ou végétaux.


                                          • dom y loulou dom y loulou 12 juillet 2010 14:56

                                            à décharge des êtres humains ils sont les derniers nés et ont beaucoup à apprendre, quand babylone leur serine que plus on est de cons plus on rit ;)


                                            www.ludus.ch


                                            • Dominitille 12 juillet 2010 15:04

                                              BOUHHHHHHHHHHH l’ excuse !!!! pourtant ils ne sont pas nés d’ hier non plus. 
                                              Qui doit éduquer les humains à votre avis ?
                                               


                                            • Eusèbe 12 juillet 2010 21:06

                                              "En conséquence, les travailleurs anglais (mais pas seulement) se trouvent dans une situation surréaliste : ils s’obligent solidaires non pas des victimes du raz de marée pétrolier en Louisiane mais de ceux qui l’ont provoqué.« 

                                              C’est un des éléments-clés du capitalisme financiarisé pour se rendre indispensable : en enchaînant les retraités/salariés par les fonds de pensions ou la »démocratie actionnariale« , le système financier verrouille totalement la situation et parvient au rêve de thatcher : »there is no alternative" ... à la dictature des marchés.


                                              • Nikkopol Nikkopol 12 juillet 2010 21:47

                                                Le pire c’est qu’après cette crise financière, tout recommencera comme avant, on privatisera le peu de joyaux qui restent en pointant à la plèbe (via les mass media) les avantages « disproportionnés » des fonctionnaires, et elle l’acceptera au nom de l’égalité des traitements et de la bonne gestion.

                                                Le mouton est facile à tondre, il suffit d’attiser ses bas instincts, jalousie, égoïsme, appât du gain et il tend son dos de lui même.

                                                • La pluie et le beau temps 13 juillet 2010 02:49

                                                  J’interviens pour la premiere fois sur ce site. La teneur de l’article et de la très grande majorité des commentaires m’attriste car, à mon avis, totalement déconnectée de la réalité financière/économique actuelle.

                                                  - Le marché s’offusque qu’on lui demande des comptes, il se croit le seul à pouvoir évaluer (les autres et lui-même). Juge et partie, roitelet irresponsable, enfant gâté exigeant qu’on lui rachète chacun des jouets qu’il casse, en lorgnant parallèlement sur ceux de son voisin. 

                                                  LE marché n’existe pas, pas en tant qu’entité unique avec un but de destruction de l’environnement/épargne/travail…
                                                  « Le marché » ne s’offusque pas, car les épargnants/investisseurs/spéculateurs « lui » demandent des comptes à tout monde à travers les mesures de ROI (gains de capital + dividendes)

                                                  - En d’autres termes, ils assument aujourd’hui une baisse d’un tiers du capital de la compagnie, et demain, sans doute, ils paieront ses pertes. Ils seront aussi les dindons de la farce au cas d’une reprise par une autre compagnie pétrolière qui exigera, pour l’achat, une minimalisation des créances. Et si la faillite de milliers d’épargnants et de retraités n’est pas suffisante, l’Etat mettra la main à la poche.

                                                  Illogique ? Le système capitaliste est amoral. Dans ce que l’auteur appelle « le marché », ce sont les considérations éthiques qui sont « illogiques », ou plutôt en dehors du champ d’action du marché. Néanmoins, de plus en plus des considérations non-ethniques sont prises en compte dans l’allocation de l’épargne, car les investisseurs se sentent concernés non seulement par le ROI mais aussi comment il est obtenu.  

                                                  - En conséquence, les travailleurs anglais (mais pas seulement) se trouvent dans une situation surréaliste […]D’autant plus que BP est entrain de perdre beaucoup plus à la bourse (un tiers de sa valeur) que ce que lui coûtent effectivement les mesures anti-pollution engagés et le dédommagement des victimes. 

                                                  Totalement ignorant sur le fonctionnement du marché financier : il s’agit du marché secondaire, BP ne perd rien. Ce sont les parties du marché secondaire qui perdent aujourd’hui, c.a.d. ceux qui détiennent des actions BP (dont les fonds de pension). Par contre, si BP veut faire une émission (primaire) d’actions, l’entreprise ne pourra pas avoir autant de cash-in qu’auparavant (décote par rapport au prix d’émission précédent). Les actionnaires actuels sont doublement impactés : baisse de la valeur de l’action (perte de capital) et plus faible capacité de BP de verser des dividendes (à travers les charges additionnelles liées à la pollution…).

                                                  - Jusqu’où ira la logique prédatrice de l’immédiat ? 

                                                  « Le marché » a déjà commencé à sanctionner la capacité de BP à se financer dans le marché primaire d’action, et ce dès les premiers jours, à travers la baisse du cours de l’action. Tout comme ses actionnaires actuels ont été sanctionnés (via notamment la perte de capital) pour leur investissement en BP et les retours qu’ils auraient obtenus grâce à la rentabilité améliorée de la société par rapport d’autres entreprises comparables respectant les normes (et donc avec des coûts plus élévés). La logique prédatrice de l’immédiat a donc été remise en cause…


                                                  • goc goc 13 juillet 2010 11:35

                                                    @ la pluie etc..

                                                    ce n’est pas en dépersonnalisant le marché que tu va l’absoudre. Bien sur que le marché n’est pas amoral, mais c’est chaque boursicoteur qui est amoral, donc c’est bien l’ensemble des immoralités qui fait l’immoralité des ensembles (marchés).
                                                    En cela tu ne peut nier l’imbécilité du boursicoteur qui scie la branche sur laquelle il est assis, en spéculant sur des bases immorales
                                                    et que dire de l’immoralité et surtout de l’imbécilité des dirigeants de sociétés cotées, qui pour augmenter leur capital en stock-options, sont obligé de faire du bénéfice à très court terme, car c’est le marché qui l’exige et donc ces dirigeants sont capable de mesures suicidaires comme par exemple supprimer les crédits en R&D qui ne donnent des résultats qu’a trop long terme aux yeux du marché


                                                  • silversamourai silversamourai 13 juillet 2010 14:27

                                                    Bonjour,
                                                    la schizophrénie qui se révèle maintenant, nous l’avons choisie nous-même il y a une vingtaine d’années quand tous les salariés se sont précipités aux guichets des banques pour faire « travailler » leur argent .
                                                    Nous avons voté avec notre argent pour que « la finance » prenne le contrôle de la politique industrielle.
                                                    Nous avons investis pour les licenciements dans d’autres entreprises ET manifestés contre les licenciements dans les nôtres !!!
                                                    Comme par hasard le terme de « solidarité » est devenu une valeur sémantique alors qu’il venait d’être vidé de sa substance.


                                                    • fifilafiloche fifilafiloche 18 juillet 2010 11:53

                                                      La base d’une bonne gestion reste la diversification. Tout miser sur BP serait comme tout miser sur l’Etat français pour sa retraite, une pure folie.


                                                      La répartition elle aussi a besoin des marchés pour pouvoir distribuer des revenus dans un contexte ou il y a plus de sortants que d’entrants. Les gains de capitaux sont essentiels aux Etats providence endettés. Il leur faut gonfler artificiellement toujours plus la valorisatoin de leurs actifs au fur et à mesure de l’accélération de leur dette. Les plus values générées dégagent de plus de l’impôt permettant de financer la répartition. L’Etat français n’échappe pas à ce Grand Casino. Lors de son intervention télévisée de Juillet, Sarkozy se vantait « de n’avoir pas fait perdre de capital aux Français », il admettait ouvertement la dépendance de l’Etat envers le bulles d’actifs et son interventionnisme pour les favoriser. Lorsque Baroin récemment confiait qu’il attendait « que le marché de l’immobilier remonte » pour céder les biens immobiliers de l’Etat, lui aussi affichait sans complexe la volonté de l’Etat d’intervenir dans un marché sous influence.

                                                      Nos économies occidentales se sont desindustrialisées, elles ont vendu leur avance technologique aux nouveaux pays industrialisés contre des promesses d’accès à leur marché domestique. Que nous reste t il, sinon le capital, pour créer de la richesse et garder un avantage compétitif sur nos anciens vassaux ?

                                                      • Christoff_M Christoff_M 20 juillet 2010 09:28

                                                        Bientôt nous allons toucher le fond....

                                                        sans culotte et sans pantalon...

                                                        Nous serons comme les nombreuses familles d’une autre époque qui avaient acheté de l’emprunt russe ou du canal de Panama...

                                                        Cela se sait chez les boursiers anglo saxons que les français comme les allemands ont toujours un bas de laine.... mais quand on se comporte comme une vache bien grasse qui se laisse traire, ne pas s’étonner que les truands en col blanc reviennent dans notre pays qu’ils « aiment énormément » les français et leur culture économique proche du zéro étant les rois des dindons de la planète euro....

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